Sept "gilets jaunes" mis en examen pour le saccage d'un péage dans le Var en novembre

Le jour des faits, une structure Escota avait été saccagée et incendiée. (Photo d'illustration)
Le jour des faits, une structure Escota avait été saccagée et incendiée. (Photo d'illustration) © ROMAIN LAFABREGUE / AFP
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avec AFP
Sept personnes ont été mises en examen, dont l'une a été écrouée, pour avoir saccagé un péage en marge d'une manifestation des "gilets jaunes", le 24 novembre dernier.

Sept "gilets jaunes" ont été mis en examen par un juge du tribunal de grande instance de Draguignan, dans le Var, dans le cadre d'une information judiciaire ouverte à la suite du saccage d'un péage de l'autoroute A8 au Muy en novembre, a indiqué vendredi à l'AFP le parquet de Draguignan.

Un des sept "gilets jaunes" écroué

Sur les sept personnes mises en examen, six ont été placées sous contrôle judiciaire tandis qu'une septième, qui a reconnu avoir jeté un engin incendiaire sur le local appartenant à l'exploitant, a été écrouée, a ajouté Pierre Arpaia, procureur adjoint de la République de Draguignan, confirmant une information de Var-Matin.

Les faits remontent au 24 novembre 2018, au début du mouvement de protestation des "gilets jaunes", lorsqu'une "boutique" du concessionnaire Vinci avait été saccagée et incendiée, a précisé le procureur adjoint.

Un "travail de longue haleine" pour identifier les suspects

Lors des faits, une première personne à l'attitude virulente avait été interpellée par les forces de l'ordre. Un groupe de "gilets jaunes" avait alors tenté de s'interposer et c'est lors de cette interpellation que la structure Escota (groupe Vinci) avait été saccagée et incendiée. "Les investigations ont été menées par l'ensemble des services de gendarmerie du Var et notamment par la brigade de recherches de Draguignan, qui a mené un travail de longue haleine" pour identifier les personnes mises en cause, dont les dernières dans le courant de cette semaine, a indiqué le magistrat.