Les drones servent aux pompiers pour observer les dégâts. (Illustration) 1:32
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Charles Guyard
Quelques jours après un séisme dans l'Ouest de la France, les pompiers s'activent à vérifier les dégâts recensés. Pour s'aider et accélérer les vérifications, les professionnels déployés sur le terrain utilisent des drones. Plus pratique que l'échelle, ils permettent de mieux découvrir les dégâts depuis le ciel.

Quatre jours après le séisme qui a touché l'Ouest de la France, un arrêté de catastrophe naturelle a été déclenché par le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu. Une annonce attendue par les habitants, qui vont pouvoir être indemnisés d'ici à un mois. Mais en attendant, les pompiers de la Charente-Maritime tentent d'évaluer les dégâts. Pour les aider, des équipes utilisent les drones pour notamment détecter les secteurs dangereux avant une intervention. 

Pompiers... et pilotes de drones

C'est le travail de Romain Marcilly et Olivier Renault. Pour réaliser leurs expéditions, pas besoin d'équipements spécifiques si ce n'est une télécommande. "Là, on va aller voir deux cheminées qui menacent de tomber un petit peu plus loin", explique Romain au micro d'Europe 1. 

Ces deux pompiers sont devenus pilotes deux drones depuis vendredi. Leur mission est d'effectuer des vols de reconnaissance. Une tâche que ces engins font déjà dans le cadre de feux de forêt ou de recherche de personnes. Pour un séisme, c'est évidemment inédit dans la région. 

Un gain de temps précieux

Moins coûteux qu'un hélicoptère, c'est aussi un gain de temps considérable comparé au déploiement d'une nacelle. "Avec un camion à échelle, on est obligé de se garer sur un emplacement type parking ou sur la route. Donc, il y a une partie de la façade qu'il ne va pas voir. Donc, ça fait gagner énormément de temps parce que là on a pu parcourir tout le village en seulement 20 minutes", notent les pompiers. 

"Ça va nous permettre aussi de pouvoir montrer les images aux collègues pour qu'ils puissent voir un petit peu tous les emplacements (des dégâts, des fils électriques, etc...) et peut-être, repérer d'autres choses", poursuit Romain. Et rien n'échappe à la caméra. Des yeux très précis qui, depuis vendredi, ont cumulé une douzaine d'heures de vol.