Sécurité, civisme... Ce qu'il faut absolument faire (et ne pas faire) sur la route des vacances

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Samedi, Bison Futé voit noir en Rhône-Alpes dans le sens des départs, et partout ailleurs, c'est rouge. © PHILIPPE DESMAZES / AFP
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Pauline Roouquette , modifié à
En plein coeur des vacances d'été, les Français sont très nombreux sur les routes, samedi. À cette occasion, Europe 1 reçoit Bernadette Moreau, déléguée générale de la fondation Vinci autoroutes, afin de rappeler aux auditeurs les règles de sécurité et de civisme à respecter pour ne pas faire de la route, un enfer.
INTERVIEW

Journée chargée côté départs. Samedi, Bison Futé voit noir en Rhône-Alpes dans le sens des départs, et partout ailleurs, c'est rouge. On note d'ailleurs des embouteillages au nord de Clermont-Ferrand, sur l'A71, mais aussi sur l'A7, au sud de Lyon. Côté retours, c'est orange partout.

Sur les routes, la prudence est donc plus que jamais de mise. Car certains somnolent, consultent leur téléphone, règlent leur GPS tout en conduisant... Des moments d'inattention qui peuvent coûter cher aux usagers de la route, mais aussi aux patrouilleurs, rappelle Bernadette Moreau, déléguée générale de la fondation Vinci autoroutes, invitée d'Europe 1. L'occasion de récapituler les principales règles de sécurité et de civisme à respecter pour le bien-être de tous.

Attention à la pluie... et aux pauses

Le stress, l'excitation, la fatigue... Et la météo qui annonce des pluies sur une bonne partie du territoire. Autant de paramètres à prendre en compte pour adapter sa conduite, insiste Bernadette Moreau. "Il y a des mesures de précaution particulières à prendre qui sont : une vigilance encore supérieure, la réduction de la vitesse, et surtout être encore plus attentif au respect des distances de sécurité", dit-elle, précisant que la pluie peut diminuer notre capacité à réagir rapidement.

La pause, est également un conseil incontournable, pourtant beaucoup s'en dispensent, et quelle erreur ! "C'est la règle de base", affirme la déléguée générale de la fondation Vinci autoroutes. "Pour préserver sa vigilance tout au long du trajet, s'arrêter toutes les deux heures, ou dès les premiers signes de somnolence qui peuvent arriver avant les deux heures", poursuit-elle. "Il faut donc savoir écouter son corps et s'arrêter dès que c'est nécessaire".

Préserver les "hommes en jaune", et choisir la bonne voie

"Sur la route, on n'est pas seul", rappelle Bernadette Moreau, évoquant notamment la présence de zones de travaux, et des patrouilleurs, ces fameux "hommes en jaune", particulièrement exposés au danger, et notamment au risques de heurts de fourgons. "On partage la route avec les personnes qui sont là pour la sécuriser, l'entretenir et en particulier les hommes et les femmes en jaune, mais aussi les dépanneurs, les gendarmes, les pompiers... Toutes ces personnes qui interviennent pour faire en sorte que le trajet se passe le mieux possible".

Samedi matin, sur Europe 1, Arnaud De Menou, responsable communication de Vinci autoroutes mettait en garde les auditeurs sur les dangers qu'ils peuvent représenter sur la route pour les "hommes en jaune" notamment du fait de la vitesse qui empêche d'appréhender correctement le temps et la taille des objets repérés sur la route. "On voit que les gens se décalent parfois vraiment à la dernière seconde parce qu'ils pensent qu'ils ont le temps", disait-il, appelant à la plus grande prudence.

Par ailleurs, bien que la plupart des conducteurs le sachent, beaucoup préfèrent ignorer la règle : on ne reste pas sur la voie du milieu. "Sur autoroute, on ne reste pas sur la voie du milieu, on roule sur la voie la plus à droite tant qu'elle est libre", martèle Bernadette Moreau, rappelant que l'on double seulement, et uniquement, par la gauche.

S'éduquer et ne pas jeter ses déchets par la fenêtre

Des comportements d'incivisme pur peuvent également représenter un danger dans certaines circonstances. Vinci autoroutes en fait aujourd'hui l'une de ses priorités : lutter contre les déchets jetés par la fenêtre. "C'est un sujet qui nous préoccupe beaucoup", déclare Bernadette Moreau. "Une étude Ipsos a montré que plus d'un Français sur 4 déclare qu'il lui arrive de jeter des déchets par la fenêtre de sa voiture". Des déchets que l'on retrouve ensuite le long des routes. "Chaque jour, en moyenne, les patrouilleurs ramassent 25 tonnes de déchets".

Outre le fait que ces mauvaises manières contribuent à polluer a planète, cela peut devenir dangereux pour les usagers de la route. Un mégot de cigarette peut représenter un risque d'incendie, une canette ou une bouteille jetée par la fenêtre peut être propulsée sur le pare-brise de la voiture de derrière... Et peuvent de nouveau créer un risque pour les patrouilleurs et les agents d'intervention qui vont être obligés d'aller ramasser ces déchets, alors que ce geste pouvait tout à fait être évité.