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Robin Dussenne // Crédit photo : Nicolas Guyonnet / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP , modifié à
Depuis deux ans, des centaines de policiers réservistes sont formés au métier. L’idée est de pouvoir compter sur un vivier de forces mobilisables. Bien utile, alors que la sécurité sera renforcée pendant toute la durée des Jeux olympiques et paralympiques de Paris. Europe 1 s’est rendue au centre de formation de Lognes, en Seine-et-Marne.

La police nationale constitue sa réserve opérationnelle. L'idée est de pouvoir compter sur un vivier de forces mobilisables comme c'est le cas avec la gendarmerie ou les pompiers. D'autant que la sécurité sera renforcée pendant toute la durée des Jeux olympiques et paralympiques de Paris. Pour cela, 2.800 réservistes sont formés depuis deux ans au centre de formation de Lognes, en Seine-et-Marne, le seul d'Île-de-France. Et le ministère de l'Intérieur souhaite atteindre la barre des 30.000 réservistes formés d'ici 2030. Au total, une dizaine de centres de formation sont présents en France. 

"Ils sont considérés comme des policiers à part entière"

Après la théorie, place à la pratique. Les élèves policiers apprennent à effectuer une palpation et si la situation l'exige, les réservistes peuvent, comme les titulaires, aller plus loin dans l'interpellation : "Alors, il est bien évident qu'en quatre ou cinq semaines de formation, c'est difficile", explique Stéphane, formateur aux techniques de sécurité en intervention. "C'est pourquoi ils suivent, comme les autres fonctionnaires titulaires, des formations, des remises à niveau, des séances de tirs réglementaires. Ils sont considérés comme des policiers à part entière". 

La suite se passe à une quinzaine de kilomètre de là, au commissariat de Chessy, toujours en Seine-et-Marne. Parmi les recrues, nous retrouvons Pauline et Éric, deux aspirants policiers aux profils bien différents : "Je suis sportive de haut niveau et je dédie le plus clair de mon temps au kayak", explique Pauline. "Moi, je suis dans l'aéronautique, je suis pilote industriel, donc sur des projets militaires". En revanche, leurs motivations sont identiques. "Je suis quelqu'un de très attaché au respect des règles et aider son prochain est une des valeurs les plus nobles", affirme-t-elle. 

Quant à Éric, il a "toujours défendu nos forces de l'ordre. C'est l'occasion et l'opportunité d'intégrer les rangs". Et ce sera peut-être chose faite cet été pour venir en renfort lors des Jeux olympiques de Paris 2024.