Punaises de lit : la mairie de Paris réclame à l'Etat un plan contre cette espèce

Punaises de lit
Ces petits insectes de la taille d'un pépin de pomme, qui se nourrissent la nuit, principalement de sang humain, se cachent le plus souvent dans les matelas et les sommiers et sont transportées dans les vêtements et les bagages. © JOAO LUIZ BULCAO / HANS LUCAS / HANS LUCAS VIA AFP
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avec AFP / Crédit photo : JOAO LUIZ BULCAO / HANS LUCAS / HANS LUCAS VIA AFP
Face à la recrudescence importante des punaises de lit, la mairie de Paris a réclamé ce jeudi au gouvernement un plan contre cette espèce parasite. Ces petits insectes, de la taille d'un pépin de pomme, se cachent le plus souvent dans les matelas et les sommiers et sont transportées dans les vêtements et les bagages.

La mairie de Paris a réclamé jeudi au gouvernement un plan contre les punaises de lit, ayant constaté une "recrudescence importante" de cette espèce parasite. 

"Les punaises de lit sont un problème de santé publique et doivent être déclarées comme tel. Il faut que l'État réunisse urgemment l'ensemble des acteurs concernés afin de déployer un plan d'action à la hauteur de ce fléau alors que la France entière s'apprête à accueillir les Jeux olympiques et paralympiques en 2024", écrit Emmanuel Grégoire (PS), le premier adjoint de la maire Anne Hidalgo, dans une lettre adressée à la Première ministre Élisabeth Borne.

Plus d'un foyer sur dix infestés en France

Il réclame notamment l'organisation d'"assises de la lutte contre les nuisibles", que l'Agence régionale de santé (ARS) "mette en œuvre un mécanisme de déclaration obligatoire et accompagne les particuliers par une prise en charge financière" ou que "le risque psychologique après une telle infestation soit pris en charge". Les punaises de lit, réapparues depuis les années 1990, ont infesté plus d'un foyer sur dix en France ces dernières années et ce nonobstant le niveau de revenus.

Ces petits insectes de la taille d'un pépin de pomme, qui se nourrissent la nuit, principalement de sang humain, se cachent le plus souvent dans les matelas et les sommiers et sont transportées dans les vêtements et les bagages. Elles ont coûté 230 millions d'euros par an aux ménages français entre 2017 et 2022, selon un récent rapport de l'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses). Ces dernières semaines, des usagers de plusieurs lieux publics de région parisienne, comme la zone d'attente de l'aéroport de Roissy, y ont dénoncé la présence de ces insectes.