Grève 1:39
  • Copié
Mélanie Faure , modifié à
Après la grève nationale au sein de l'Education nationale jeudi 13 janvier, les syndicats de l'enseignement poursuivent leur action. La secrétaire générale du SNES-FSU Sophie Vénétita a appelé dimanche à une nouvelle journée de mobilisation jeudi 20 janvier au micro d'Europe 1. Une nouvelle fois, ils dénoncent la lourdeur des protocoles sanitaires.

Le protocole sanitaire dans les écoles entraîne une vague de contestation du corps enseignant. Jeudi 13 janvier, une grève nationale a paralysé de nombreux établissements scolaires à travers le pays : selon les syndicats, 75% des enseignants étaient absents en maternelle et en primaire. Le ministère a quant à lui recensé 38,5% de grévistes, mais uniquement parmi les enseignants titulaires qui font cours devant une classe. 

Que dénonce le corps enseignant ? Des protocoles sanitaires qui se succèdent et entrave la qualité de l'enseignement. Sophie Vénétita est professeure de SES dans l'Essonne et secrétaire générale du SNES-FSU. Elle a appelé une nouvelle mobilisation. "Nous appelons, avec d'autres organisations syndicales, à une nouvelle journée d'action jeudi prochain", a-t-elle annoncé au micro d'Europe ce dimanche. "Qui peut prendre différentes formes ? La forme d'une grève, la forme de rassemblement, c'est des modalités qui vont être discutées. Mais il va de soi que vu les réponses qui ont été apportées ne sont qu'un début et que la porte est ouverte et qu'il faut maintenant l'ouvrir en grand. Nous allons continuer l'action." 

"Il faut aller plus loin

Sophie Vénétita a toutefois estimé que la situation a évolué. "On sent que les choses ont bougé", a-t-elle salué. Que, enfin, on a parlé de l'Education nationale, on a parlé des conditions sanitaires dans lesquelles on travaille. Mais si tout le monde a bien pris conscience qu'il y avait un sujet l'Education nationale, il y avait peut être même un sujet Blanquer. Il faut aller plus loin et il faut arriver à pouvoir travailler dans un environnement sécurisé pour les élèves et pour les adultes."

Le 12 janvier, Jean-Michel Blanquer avait justifié les nombreux protocoles en déclarant sur Twitter : "Le protocole a évolué parce que la situation est nouvelle et que Omicron pose des problèmes spécifiques."