PMA : les citoyens "inquiets" ont "le devoir" de manifester le 6 octobre, selon le président de la Conférence des évêques

"Nous l'Eglise n'organisons pas la manifestation", précise Eric de Moulins-Beaufort (photo d'archives).
"Nous l'Eglise n'organisons pas la manifestation", précise Eric de Moulins-Beaufort (photo d'archives). © JACQUES DEMARTHON / AFP
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avec AFP
"J'approuve le fait que des citoyens français manifestent qu'ils sont inquiets de ce que le projet de loi prévoit", a déclaré Eric de Moulins-Beaufort, lundi soir. 

Le président de la Conférence des évêques de France Eric de Moulins-Beaufort a estimé lundi que les citoyens, catholiques ou non, "inquiets" du projet de loi bioéthique, avaient "le devoir" de manifester le 6 octobre, journée de mobilisation contre ce texte.

"Personnellement, je ne vois pas comment nous pourrions empêcher des citoyens, catholiques ou non, inquiets de ce projet de loi, de manifester s'ils pensent que c'est un moyen utile pour se faire entendre", a-t-il déclaré à la presse, à l'issue d'une conférence sur le projet de loi organisée par la CEF au Collège des Bernardins à Paris. "J'aurais tendance même à dire qu'ils ont le devoir de le faire", a-t-il ajouté.

"Nous l'Eglise n'organisons pas la manifestation"

"J'approuve le fait que des citoyens français manifestent qu'ils sont inquiets de ce que le projet de loi prévoit", a-t-il encore dit, en précisant toutefois que "nous l'Eglise n'organisons pas la manifestation". "Ce n'est pas notre manière d'agir", a ajouté l'archevêque de Reims qui ne sera pas à la manifestation le 6 octobre.

Une vingtaine d'associations dont La Manif pour Tous ont appelé à défiler contre le projet de loi qui prévoit notamment l'extension de la procréation médicalement assistée (PMA) aux couples de femmes et aux femmes seules. Adopté en commission, ce texte sera examiné dans l'hémicycle par les députés à partir du 24 septembre.