Plenior, un magazine pour ceux qui n'y comprennent rien en informatique et à internet

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Ugo Pascolo , modifié à
Alors que 27% des plus de 60 ans n'utilisent jamais internet, Pascal Birenzweigue a fondé "Plenior". Invité de "La France Bouge" jeudi sur Europe 1, il détaille la philosophie de ce nouveau magazine, dont l’objectif est de faire de la pédagogie, surtout auprès des seniors, et aussi des gens qui ne sont pas à l'aise devant un clavier, pour leur permettre d'aller sur internet sans risque.

Après le SMS, votre grand-mère veut apprendre à dompter internet ? Mais comment lui expliquer les spams, le phishing, les arnaques, les sites frauduleux et autres virus ? Invité de La France Bouge jeudi, Pascal Birenzweigue a justement lancé un magazine qui guide les seniors - mais aussi ceux que l'informatique rebute - pour leur permettre d'aller sur internet sans craindre de se faire piéger : Plenior.

"Faire de la pédagogie et démystifier"

Le directeur de la publication de Plenior a senti que "la demande était de plus en plus croissante". Et il faut croire qu'il a raison : d'après une étude menée par l'association les Petits frères des pauvres, 27% des personnes âgées de plus de 60 ans n'utilisent jamais internet, soit 4 millions de personnes. Avec comme idée directrice de "faire de la pédagogie et de démystifier" l'informatique et internet, Plenior propose donc deux grands dossiers par semaine pour guider ses lecteurs. 

De l'achat d'un ordinateur à l'anonymat sur internet

Et le premier numéro de ce magazine qui va paraître le dernier week-end de janvier commence par la base : l'achat d'un ordinateur. Faut-il opter pour un Mac ou un PC ? Faut-il craquer pour les machines spécialement conçues pour les personnes âgées ?

Mais Plenior n'est pas qu'un magazine à destination de ceux qui n'ont jamais touché un ordinateur de leur vie, il s'intéresse aussi aux objets connectés et à des thématiques plus variées, comme l'anonymat sur internet. Mais toujours avec pédagogie. "C'est un enjeu important qui effraie souvent les seniors", explique Pascal Birenzweigue au micro d'Europe 1.