Perla Servan-Schreiber : "Mal vieillir, c'est s'accrocher à l'idée de jeunesse"

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Guillaume Perrodeau
La cofondatrice de "Psychologies magazine" sort un nouveau livre : "Les promesses de l'âge". Un ouvrage qui veut mettre à mal la mauvaise image qui colle à la vieillesse.

"À 75 ans, ma nouvelle liberté" est le sous-titre du nouvel ouvrage de Perla Servan-Schreiber, Les promesses de l'âge. Chez Anne Roumanoff mardi, la cofondatrice de Psychologies magazine évoque ce livre qui veut balayer des esprits la peur de vieillir.

"Je découvre chaque jour des choses que je n'ai pas vues". "Il faut imprimer dans notre imaginaire et dans notre quotidien que la vieillesse n'est plus ce qu'elle était", explique Perla Servan-Schreiber au micro d'Europe 1. Elle confie ainsi qu'elle se sent "plus libre à 75 ans qu'à 20 ou 30 ans". Dans Les promesses de l'âge, elle cherche à briser l'idée de la vieillesse comme un naufrage. "La vieillesse est éternellement associée à des pertes", déplore Perla Servan-Schreiber qui, de son côté, l'assure : "je découvre chaque jour des choses que je n'ai pas vues."

 

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"Si vous n'acceptez pas, l'alternative, c'est la souffrance". Perla Servan-Schreiber ne nie pas qu'il est difficile de vieillir, mais il faut en accepter l'idée. "Mal vieillir ? C'est s'accrocher à l'idée de jeunesse", estime-t-elle ainsi, "c'est la souffrance garantie". Dans son livre, l'auteur de Ce que la vie m'a appris, associe la vieillesse à un espace de liberté. "C'est comme un monde qui s'ouvre et dont on ne sait rien avant", fait savoir la cofondatrice de Psychologies magazine. "Si vous n'acceptez pas, l'alternative, c'est la souffrance", conclut Perla Servan-Schreiber.