voleur d'art 1:20
  • Copié
Marie Gicquel, édité par Maxime Asseo
Ce lundi s'ouvrait à Nancy le procès d’un Ukrainien d'une soixantaine d'années accusé d’être le cerveau d’un groupe de voleurs d’œuvres d’art. L'homme était notamment au cœur d’un vol rocambolesque en 2018. Il avait dérobé "Le port de la Rochelle", une toile du maître du pointillisme, Paul Signac. 

C'est le procès d'un "Arsène Lupin des temps modernes" ou d'un "Thomas Crown ukrainien" qui s'ouvre ce lundi à Nancy. L'homme en question est soupçonné d'être le cerveau d'un réseau de trafic d'art. Il est notamment accusé d'être au cœur d’un vol rocambolesque en 2018 où il aurait dérobé Le port de la Rochelle, une toile du maître du pointillisme Paul Signac, estimée à plus de 1,5 million d'euros.

"Découpé en pleine journée"

Admirateur d'Arsène Lupin, le faussaire âgé d'une soixantaine d'années au physique passe-partout avait dérobé le tableau, à peine plus grand qu'un journal, grâce à une technique bien particulière digne des meilleurs scénarios hollywoodiens. "Le tableau de Signac avait été découpé en pleine journée", raconte le colonel Berger, chef de l'Office central de lutte contre le trafic de biens culturels (OCBC). 

Après avoir découpé l'œuvre sans faire bouger le cadre ni déclencher l'alarme, le voleur l'avait ensuite roulée comme un parchemin avant de l'embarquer vers l'Ukraine, là où le tableau a été récupéré, avant de rentrer à bon port, au musée des Beaux-Arts de Nancy. "On a pu identifier une équipe de quatre individus originaires de pays de l'Est", ajoute le colonel Berger. Arrêté un an après le vol de l'œuvre, le cambrioleur comparaît aussi pour le vol d'autres tableaux, dont un du célèbre peintre Auguste Renoir.