Le droit de choisir de mettre fin à sa vie divise chez les soignants comme chez les ecclésiastiques. Invité dans l'émission Pascal Praud et vous, Monseigneur Pierre-Antoine Bozo, évêque de Limoges, mais aussi membre du groupe de travail des évêques de France sur la fin de vie, explique qu'il faut se focaliser sur la prise en main des personnes malades. "Ce désir s'efface parce qu'elles se sentent exister pour les autres", détaille l'évêque.
Selon le même homme, ce projet de loi est une "solution de facilité. "Je crois que cette loi induirait évidemment une mentalité qui ferait peser en particulier sur les personnes fragiles, sur les personnes âgées, comme la honte de continuer de vivre et d'être un poids pour les sociétés", ponctue-t-il fermement au micro d'Europe 1.