Parler avec les morts : "Ces médiums communiquaient avec mon père"

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Guillaume Perrodeau , modifié à
Chez Christophe Hondelatte, le journaliste évoque le test qu'il a mené en 2013, où il est allé à la rencontre de six médiums pour voir s'ils étaient capables de communiquer avec son père.

Stéphane Allix, journaliste, a voulu tester l'hypothèse selon laquelle il existe une vie après la mort. Une histoire qu'il a racontée dans un livre en 2013, Le test, et qu'il évoque chez Christophe Hondelatte mercredi.

Les quatre objets. À la mort de son père, Jean-Pierre Allix, en juin 2013, Stéphane Allix glisse quatre objets dans son cercueil, à ses pieds, sous le linceul. Un pinceau, un tube d'acrylique, une boussole et une édition de poche du livre Le désert des Tartares de Dino Buzzati, auquel il a ajouté une enveloppe de couleur beige. La première étape de son test. La suite ? Aller voir six médiums, des gens qui prétendent parler avec les morts, pour qu'ils rentrent en contact avec son père et qu'ils trouvent les objets enfermés dans le cercueil.

 

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Le premier test concluant. Le premier médium que Stéphane Allix va voir est Henry Vignaud. Il ne lui dit rien et se contente de lui poser une question : "est-ce que des défunts autour de moi veulent s'exprimer ?". Après un peu de temps, Henry Vignaud explique entrer en contact avec une personne, puis une seconde, quelqu'un qui a eu des problèmes d'estomac et qui a été opéré. Troublant, puisque c'est ainsi qu'est mort le père de Stéphane Allix. Le journaliste pose alors la photo de son père sur le bureau du médium, sans dévoiler de qui il s'agit. Henry Vignaud se met alors à dévoiler des détails sur la vie de Jean-Pierre Allix. Il évoque sa passion pour la peinture, pour la géographie, mais aussi des détails intimes.

La séance se poursuit et Henry Vignaud explique alors que son père parle du cercueil et qu'il y voit des choses à l'intérieur, mise par un proche. Il décrit aussi que Jean-Pierre Allix agite du sable, par poignée, comme un lien avec Le désert des Tartares.

"Ces médiums communiquaient avec mon père". À l'issue de cette première entrevue, Stéphane Allix juge le test concluant. Il va réitérer l'opération cinq fois, avec des médiums différents : Dominique Vallée, Christelle Dubois, Pierre Yonas, Loan Miège et Florence Hubert. Tous, sauf une, arriveront à donner la liste partielle, ou bien complète, des objets placés dans le cercueil. Mais au-delà de ça, ils donneront également des détails de la vie de Jean-Pierre Alix, sur sa vie privée, sur la famille de Stéphane Allix. "Ce test, séance après séance, m’a permis d’accumuler beaucoup plus d’informations que celles que j’attendais et qui m’ont prouvé, de manière absolument définitive, que ces médiums communiquaient avec mon père, mais aussi avec d’autres défunts", estime Stéphane Allix au micro d'Europe 1. "Sur une heure de temps, la masse d’informations donnée, si on voulait l'expliquer par le hasard ou la coïncidence, ce serait une chance sur des milliards", affirme le journaliste.

"La médiumnité est une réalité". L'expérience de Stéphane Allix l'a définitivement convaincu d'un espace de vie après la mort, mais aussi sur la possibilité, de la part des médiums, de rentrer en contact avec les morts. "Ce test est un profond enseignement sur la manière dont fonctionne la médiumnité. Cette dernière est un rêve et le médium doit essayer, en permanence, d’être dans le rêve et de le retranscrire. Ce n’est pas un pouvoir magique, c’est une réalité et le livre en fait la preuve", souligne le journaliste. Au point que Stéphane Allix a même sa version de ce qu'est l'après-vie. "La mort c’est ça : il doit y avoir un moment où l'on perd connaissance et l'on se réveille dans un nouveau monde, dont il faut commencer à comprendre les paramètres et la géographie."