Paris : un policier tue par balles un homme qui l'avait agressé à l'arme blanche
Lors d'une intervention de police dimanche matin dans le 18e arrondissement de Paris, un fonctionnaire d'une brigade à VTT a ouvert le feu à deux reprises sur un homme qui l'attaquait avec un couteau dans la rue. Le suspect a succombé à ses blessures.
Un policier a tué par balles, dimanche dans le 18e arrondissement de Paris, un homme qui l'avait agressé avec un couteau, a-t-on appris auprès de la police. L'attaquant n'a pas pu être ranimé par les secours. "Il n'est à cet instant fait état d'aucun élément susceptible de relier ces faits à un acte de nature terroriste", a souligné le parquet de Paris. "Les circonstances exactes des faits sont à préciser."
Poursuite
Vers 11 heures, rue des Amiraux, alors qu'il surveillait devant un immeuble les vélos de collègues en intervention pour un différend familial, le policier a été pris à partie par l'agresseur présumé, dont l'âge n'a pas été précisé, a indiqué la source policière. Ce dernier l'a ensuite menacé avec une arme blanche avant de prendre la fuite.
Selon une source policière, l'agent a tiré avec son arme de service sur l'homme alors que, pris en chasse, ce dernier s'était retourné pour lui donner des coups de couteau. Sur place, les pompiers ont prodigué un massage cardiaque à l'homme, sans parvenir à le ranimer, a-t-on appris auprès d'eux.
L'âge et l'identité de la victime encore inconnus
La confrontation a eu lieu à l'angle de la rue Boinod et de la rue des Poissonniers. Le Parquet a indiqué avoir confié à la police judiciaire une enquête pour "tentative d'homicide volontaire sur personne dépositaire de l'autorité publique" et avoir saisi l'Inspection générale de la police nationale de "l'usage de son arme de service par le policier et de ses conséquences".
Selon le parquet, "l'identité de la personne décédée n'a pour l'heure pas pu être établie avec exactitude". Son âge n'a pas été précisé par la police. En début d'après-midi, un périmètre de sécurité avait été établi au début de la rue Boinod pour permettre aux enquêteurs de travailler, a constaté une journaliste de l'AFP.