Paris Games Week 1:59
  • Copié
Inès Zeghloul, édité par Alexandre Dalifard / Crédit photo : BERTRAND GUAY / AFP
Ce mercredi, la Paris Games Week, le plus grand salon français du jeu vidéo, ouvre ses portes. Jusqu'au 5 novembre, les gamers vont venir en nombre pour tester les nouveautés d'une industrie qui espère réaliser un exercice 2023 de haute volée. Lors de cette édition, le esport est la discipline qui monte en puissance.

Si vous êtes coincés chez vous à cause du mauvais temps, pourquoi ne pas jouer aux jeux vidéo ? Les dernières nouveautés sont présentées à partir de ce mercredi et jusqu'à dimanche à la Paris Games Week, le plus grand salon français de ce secteur. Pour l'occasion, Europe 1 s'est rendue Porte de Versailles où le esport a la côte. Autrement dit, quand les jeux deviennent eux-mêmes un sport.

"C'est incroyable"

L'esport, c'est la pratique compétitive du jeu vidéo, que ce soit des jeux de stratégie, d'action ou de combat. Et comme au football, par exemple, il y a des professionnels, des championnats et des coachs. Les équipes s'affrontent devant un public et tout un bâtiment est dédié à cette pratique à la Paris Games Week. Mais concrètement, faut-il beaucoup d'entrainement pour le esport ? "Bien sur, il faut des heures de jeu pour pouvoir espérer gagner des tournois", assure Adam une main sur une souris et l'autre sur le clavier.

Beaucoup d'heures de jeu, c'est ce qu'on appelle dans le jargon le "try hard". Cela représente toutes les heures de jeu passées devant son écran pour espérer pouvoir un jour passer professionnel d'esport. Et c'est le rêve de beaucoup de visiteurs. "Je fais des compétitions de temps en temps. J'adore l'aspect compétitif de la chose, être en tournoi, impressionner les gens", admet un premier gamer interrogé par Europe 1. "C'est un bon moyen de réussir sa vie aussi. Le salaire est vraiment énorme pour jouer aux jeux. C'est incroyable", se réjouit un second.

Il faut compter au moins 15.000 euros par mois. Des revenus qui s'appuient sur la popularité grandissante de la discipline. "Il y a quelques années, on était regardés un petit peu comme des animaux de foire. Et maintenant, on voit bien qu'on arrive à remplir des arénas ou des stades. Cet engouement que vous découvrez là, nous, on le vit toute l'année, et pas qu'en France, dans le monde entier", souligne Désiré Koussawo, président de France Esports. Et cette année, la Paris Games Week a installé 1.800 places assises, deux fois plus que l'an dernier, pour accueillir les plus grands talents du esport.