Tourisme à Paris 1:29
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William Molinié, édité par Alexandre Dalifard / Crédit photo : MYRIAM TIRLER / HANS LUCAS / HANS LUCAS VIA AFP , modifié à
Alors que le beau temps fait son retour, les touristes, eux-aussi, sont de nouveau dans les grandes villes de France et notamment dans la capitale. Face à cela, les autorités de Paris sont particulièrement vigilantes quant à la délinquance qui vise spécialement les étrangers. Pour cela, un plan tourisme sera lancé le 1er juin.

Retour des touristes dans les grandes villes. Et notamment dans la capitale où les autorités sont particulièrement vigilantes quant à la délinquance qui vise spécialement les étrangers. À l’approche de la Coupe du monde de rugby en septembre prochain, les policiers doivent occuper le terrain. La préfecture de police prépare "le plan tourisme" qui va recentrer l’activité répressive sur les zones touristiques de la capitale.

Huit zones identifiées

Ce "plan tourisme" sera lancé la semaine prochaine, le 1er juin, pour une durée d’au moins trois mois. Comme chaque année, huit zones sont identifiées : de la Tour Eiffel à Opéra, les Champs Elysées bien sûr, les Quais de Seine ou encore la Butte Montmartre. Des effectifs en civils et en tenue vont patrouiller dans ces secteurs prisés des vacanciers. Dans le viseur de ceux-ci, les arnaqueurs en tous genres comme les jeux d’argent sur la voie publique, les fausses pétitions ou les ventes à la sauvette. Mais aussi les pickpockets et les arracheurs de colliers. Par ailleurs, il y aura une vigilance particulière sur les voleurs de montres de luxe, d’une valeur de plus de 5.000 euros. Un phénomène au mode opératoire parfois très musclé.

Comme chaque année, des policiers d’autres pays viendront prêter main forte aux effectifs parisiens. Les touristes pourront déposer plainte dans plus de 30 langues différentes dans les commissariats. L’objectif est de polir l’image de la capitale en vue de la coupe du monde de rugby, premier jalon d’une échéance primordiale pour la Place Beauvau : les Jeux olympiques de 2024. C’est aussi une façon pour l’Etat de se rassurer quant à l’attractivité de Paris aux yeux du monde. Un an, tout juste, après le fiasco de la finale de la Ligue des Champions au Stade de France