Si le marché de Noël est encore installé à Strasbourg, le temps lui, est déjà printanier. 1:40
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Tatiana Gieselmann, édité par Yanis Darras
Après des températures négatives au début du mois de décembre, la douceur a fait son grand retour en France pour Noël. À Strasbourg, dans le Grand Est, le thermomètre joue en permanence au yoyo, déstabilisant au passage les habitants de la commune, perdus entre l'hiver le matin, et le printemps l'après-midi.

Après le froid, place au printemps au mois de décembre. L'Hexagone n'avait pas connu une telle douceur depuis 1997. Mais il faut dire que ces dernières semaines, la France a fait le grand écart des températures. Ainsi, dans le Grand Est, le thermomètre est passé de -10 à 12 degrés, en seulement une dizaine de jours. Résultat, à Strasbourg, les habitants tentent de s'habituer à voir les températures doubler, voire tripler au cours d'une même journée.

Difficile ainsi pour Malvina de choisir ses vêtements le matin pour partir travailler. Lorsque la jeune femme quitte son domicile, son thermomètre affiche seulement 3 petits degrés. Mais à la mi-journée, il affiche 12 degrés. "C'est la Sibérie le matin, et le Sahara le soir", s'amuse la Strasbourgeoise au micro d'Europe 1. 

Trop froid ou trop chaud

"On s'adapte du coup. Mais en général on se trompe", reconnaît-elle. "En général, soit le matin on met un tee-shirt et puis on galère, ou soit on prend trop de couches de vêtements et puis, comme moi aujourd'hui, on a trop chaud", explique Malvina. 

Pas simple de se préparer avec un mercure 10 degrés au-dessus des normales de saison. Un casse-tête pour les parents, qui préfèrent "trop habiller" leurs enfants, "que pas assez", reconnaît Aline. "Donc, ils ont toujours le bonnet, le tour de cou, les paquets de mouchoirs, parce que le rhume lui, ne s'arrête pas", poursuit la maman. 

Économies de chauffage

"Ils sont tous malades en ce moment. Grippes, otites... ça n'arrête pas", rigole au micro d'Europe 1 Cécile, alors que ses enfants reniflent. "Et puis, le fait de rallumer les radiateurs à la maison, ça assèche l'air et du coup, ça, c'est pas terrible."

Des radiateurs qui tournent... Mais uniquement la nuit. Car la journée, certains pensent plutôt à aérer avec de telles températures. "Je suis parti en laissant mes fenêtres ouvertes et en ayant coupé le chauffage", souligne Léa. Un choix stratégique avec ces températures. En rentrant chez elle, la Strasbourgeoise avait encore près de 18 degrés dans son salon. De quoi faire de grosses économies de gaz et d'électricité.