Nouvel An : si vous vous forcez à fêter le réveillon, vous avez peut-être le syndrome FOMO

  • Copié
Marie Gicquel, édité par Laura Laplaud , modifié à

La soirée du réveillon de la Saint-Sylvestre approche et vous n'avez pas spécialement envie d'y aller ? Vous avez peut-être le syndrome FOMO ("Fear Of Missing Out"), cette anxiété sociale, cette peur de manquer quelque chose. Un phénomène qui s'est accentué avec les réseaux sociaux.

Le Nouvel An approche et sonne chaque année comme la soirée à ne pas manquer. Pourtant, il faut bien se l’avouer, parfois, on y va à reculons, on se force. Ce phénomène à un nom : le FOMO. On vous explique.

"Une soirée prétexte"

Les galères de transport, le dérapage d’un invité un peu éméché, la baby-sitter à trouver... La Saint-Sylvestre apparaît comme la soirée la moins enviée de l’année. "On a plutôt la flemme, c'est une soirée un peu prétexte", "on en fait tout un plat alors que c'est un peu une soirée comme les autres", "on doit absolument se trouver une soirée parce que sinon c'est mal vu", affirment ces Français rencontrés par Europe 1. Et pourtant, on se sent obligé d’y participer.

Feriez-vous partie des FOMO, acronyme de "Fear Of Missing Out" ? Si c'est le cas, vous avez la peur de rater quelque chose, de rater une soirée fantastique ou de rater la dernière tendance d’Instagram ? En effet, le phénomène s’est accentué avec les inévitables réseaux sociaux comme l'explique Serge Abiteboul, directeur de recherche à l’Institut national de recherche en sciences et technologies du numérique. "Sur les réseaux sociaux, on se met en scène. Il faut que la soirée à laquelle on participe soit une grande soirée, il faut s'amuser, il faut être génial. Le risque, c'est d'essayer d'égaler des gens qui se mettent en scène, qui ne sont pas vraiment comme ça."

Peu importe vos plans de ce soir, n’oubliez pas, comme le dit Francis Cabrel, que ce sera un samedi soir sur la terre, finalement ordinaire.