Notre-Dame-des-Landes : rassemblement de partisans de l'aéroport près de l'Assemblée nationale

Une délégation des manifestants devait être reçue dans l'après-midi à Matignon.
Une délégation des manifestants devait être reçue dans l'après-midi à Matignon. © JACQUES DEMARTHON / AFP
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avec AFP , modifié à
Une centaine de personnes se sont réunis mercredi près de l'Assemblée nationale, pour demander l'évacuation de la Zad et le démarrage des travaux sur le site du futur aéroport.

Près d'une centaine de partisans du projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, dont des parlementaires, se sont rassemblés mercredi aux abords de l'Assemblée nationale pour demander à l'État de lancer les travaux, à l'appel de plusieurs associations favorables à ce projet controversé.

"Démarrez les travaux". L'association Des Ailes pour l'Ouest, l'Association contre le survol de l'agglomération nantaise (ACSAN) et le Collectif citoyen engagé pour le transfert de l'aéroport (Coceta) avaient organisé ce rassemblement pour remettre à l'Assemblée 270.000 "bulletins de vote" favorables à l'aéroport. Fin juin, lors d'une consultation annoncée par le président François Hollande pour débloquer le dossier, 51,08% des électeurs de Loire-Atlantique s'étaient rendus aux urnes et le "oui" l'avait emporté par 268.981 voix (55,17%). "Nous avons voté oui. Évacuez la Zad", pouvait-on lire sur des pancartes brandies par les manifestants aux cris de "Démarrez les travaux". D'autres panneaux rappelaient le score de la consultation.

Une délégation reçue à Matignon. Plusieurs élus, notamment les députés PS de Loire-Atlantique Dominique Raimbourg et Marie-Françoise Clergeau, ainsi que le député (LR) des Côtes-d'Armor Marc Le Fur, ont pris la parole pour appeler le gouvernement à évacuer la zone prévue pour la construction de l'aéroport, occupée par des opposants au projet. Ils ont rappelé que la justice administrative avait confirmé la semaine dernière la légalité du projet, ouvrant la voie à un démarrage des travaux. Une délégation des manifestants devait être reçue dans l'après-midi à Matignon et y remettre les bulletins de vote symboliques, plutôt qu'à l'Assemblée, ont indiqué les organisateurs.