Notre-Dame-des-Landes : les travaux engagés cet automne

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avec AFP , modifié à
Jean-Marie Le Guen a confirmé, mardi, que l'engagement effectif des travaux du futur aéroport de Notre-Dame-des-Landes aurait lieu à l'automne.

L'automne prochain "sera le moment décisif pour l'engagement effectif des travaux" de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, près de Nantes, a annoncé mardi devant le Sénat le secrétaire d'État aux Relations avec le Parlement, Jean-Marie Le Guen.

Les conditions seront "satisfaites". "Je peux vous le dire. L'automne prochain sera le moment décisif pour l'engagement effectif des travaux. Je suis heureux de vous rapporter cette information, ou plus exactement de vous la confirmer. Toutes les procédures nécessaires auront été mises en oeuvre et l'ensemble des conditions seront satisfaites", a déclaré le secrétaire d'État, lors de la séance des questions au gouvernement.

Le Guen confirme les propos de Valls. Interpellé le 26 janvier par la députée écologiste Cécile Duflot, qui dénonçait "l'entêtement aveugle et vain" du gouvernement sur ce projet d'aéroport, le Premier ministre Manuel Valls avait été un peu moins affirmatif, déclarant devant l'Assemblée nationale : "Il y aura (...) un rendez-vous. Ça sera à l'automne, parce que c'est là où toutes les mesures devront être prises pour donner une avancée décisive." "Au-delà, et nous le savons tous, ça ne serait pas possible. Avançons sur ce projet-là, c'est ça aussi respecter la parole" présidentielle, avait ajouté le Premier ministre.

Davantage de forces de l'ordre sur place. Au sujet des "dégradations commises ces derniers jours sur le site du projet aéroportuaire", que "nous condamnons une fois de plus fermement", Jean-Marie Le Guen a précisé que le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve "souhaitera renforcer la présence des forces de l'ordre sur les communes concernées". "Il est bien que tous les démocrates et tous les républicains, quelles que soient leurs opinions d'ailleurs, s'associent à cette volonté de faire la clarté sur le fait que la violence ne peut pas être une réponse dans la situation où nous sommes", a lancé aussi le secrétaire d'État.