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Notre-Dame de Paris : un an après sa réouverture, le chantier autour de la cathédrale continue

Antoine Bienvault - Mis à jour le . 1 min
Notre-Dame de Paris : le chantier autour de la cathédrale continue, un an après sa réouverture
Notre-Dame de Paris : le chantier autour de la cathédrale continue, un an après sa réouverture © Eric Broncard / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP

Alors que les visiteurs affluent en nombre depuis la réouverture de Notre-Dame de Paris le 8 décembre 2024, les travaux continuent plus discrètement autour de la cathédrale, notamment pour restaurer les parties extérieures du monument. Europe 1 fait le point avec Philippe Jost, président de l’établissement public Rebâtir Notre-Dame.

Sur la terrasse qui surplombe le chevet, du côté opposé à la façade, des centaines d’échafaudages jouxtent toujours les parois de Notre-Dame de Paris, un an après sa réouverture le 8 décembre 2024. Chaque jour, les compagnons travaillent encore pour parfaire la restauration de l’édifice, sous la supervision de Philippe Jost, président de l’établissement public Rebâtir Notre-Dame.

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"Pendant la restauration, nous n’avons pas touché à certaines parties extérieurs de la cathédrale qui depuis plusieurs années avaient besoin de soin. Donc, nous nous y attelons maintenant", explique-t-il auprès d'Europe 1.

"Nous allons reconstruire certains arcs boutants et restaurer les autres"

Prochaine étape cruciale : la restauration des arcs-boutants encore soutenus par des cintres en bois posés juste après l’incendie. "Nous allons carrément reconstruire certains arcs boutants et restaurer les autres", précise Philippe Jost. "Les cintres, on ne va pas les enlever tout de suite, car ils compensent l’absence d’arcs-boutants qui servent à consolider les murs de la cathédrale."

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Dans les prochains mois, les visiteurs de la cathédrale devront bien ouvrir l’œil car un détail pourrait leur échapper, prévient Philippe Jost. "Nous allons traiter les grandes roses. Cela veut dire qu’on va déposer les vitraux, on les restaure en atelier, et on les repose", affirme-t-il.

"Lorsqu’on enlève les vitraux, on les remplace par du verre avec en impression le dessin des vitraux et leurs couleurs. Donc un regard non averti pourrait ne même pas s’en apercevoir", glisse-t-il. D’ici à 2030, la sacristie devrait aussi être restaurée, tout comme le parvis, où se pressent chaque jour des milliers de visiteurs.