Montpellier : la préfecture demande la fermeture de deux écoles coraniques

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Deux écoles coraniques vont bientôt fermer leurs portes à Montpellier (Illustration). © Jeff PACHOUD / AFP
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avec AFP
"Deux écoles de type coranique" accusées de dispenser sans autorisation des cours d'apprentissage religieux à des dizaines d'enfants à Montpellier vont devoir fermer prochainement, a annoncé la préfecture de l'Hérault. La mairie s'apprête d'ailleurs à valider cette décision de la préfecture.

La préfecture de l'Hérault a annoncé mercredi la fermeture prochaine à Montpellier de "deux écoles de type coranique" accusées de dispenser sans autorisation des cours d'apprentissage religieux à des dizaines d'enfants, une décision que s'apprête à valider la ville, selon la mairie. Sur ordre du préfet de l'Hérault, Hugues Moutouh, des "contrôles administratifs inopinés" ont été effectués mercredi dans deux établissements religieux dans le quartier de Tournezy, dans le sud de la ville a expliqué la préfecture dans un communiqué.

"Ces opérations de contrôle (...) ont permis de découvrir l'existence illégale de deux écoles de type coranique dispensant essentiellement des cours d'apprentissage religieux", a-t-elle expliqué.

"Accueil collectif de mineurs non autorisé"

Il s'agit d'un "institut" qui "hébergeait des salles de classe accueillant plus de 90 enfants mineurs âgés de 6 à 15 ans", et du "centre", où "une soixantaine d'enfants, dont les plus jeunes pouvaient avoir 3 ou 4 ans, étaient regroupés dans un accueil collectif de mineurs non autorisé", selon le communiqué. "Une salle de prière recevant du public sans autorisation a également été découverte" dans ce second établissement, a ajouté la préfecture.

Le préfet de l'Hérault "prendra un arrêté de fermeture de l'accueil collectif illégal de mineurs et il a demandé au maire de Montpellier, conformément à son pouvoir de police, la fermeture immédiate des deux établissements". "Nous allons bien sûr signer l'arrêté que le préfet nous demande puisqu'il estime que ces établissements ne remplissent pas les normes des établissements recevant du public (ERP)", a dit à l'AFP en début de soirée une source proche du maire socialiste de Montpellier, Michaël Delafosse.