Mobilisations pro-palestiniennes : des étudiants délogés d'un bâtiment d'un campus lillois

Gaza - Lille
"L'intervention des forces de l'ordre sur réquisition de l'université de Lille 3 s'est réalisée dans le plus grand calme", a indiqué la préfecture du Nord. © ADRIEN FILLON / HANS LUCAS / HANS LUCAS VIA AFP
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avec AFP / Crédit photo : ADRIEN FILLON / HANS LUCAS / HANS LUCAS VIA AFP
Alors que l'occupation d'un bâtiment d'un campus de l'université de Lille en soutien au peuple palestinien avait débuté mardi soir, la police est intervenue ce jeudi pour y mettre fin. Quelques dizaines d'étudiants occupaient depuis la nuit de mardi à mercredi le hall d'un bâtiment du campus de Pont de Bois, à Villeneuve d'Ascq.

La police est intervenue jeudi pour mettre fin à l'occupation, entamée mardi soir, d'un bâtiment d'un campus de l'université de Lille en soutien au peuple palestinien, a-t-on appris auprès de la préfecture et d'étudiants. Quelques dizaines d'étudiants occupaient depuis la nuit de mardi à mercredi le hall d'un bâtiment du campus de Pont de Bois, à Villeneuve d'Ascq.

"Fin du blocage du site du hall d'accueil"

"L'intervention des forces de l'ordre sur réquisition de l'université de Lille 3 s'est réalisée dans le plus grand calme", a indiqué la préfecture du Nord à l'AFP, faisant état de "la fin du blocage du site du hall d'accueil" de ce campus. "Nous étions une vingtaine (au moment de l'intervention de la police) et il y avait quatre fois plus de policiers pour nous déloger", a déploré au nom des occupants une militante, qui n'a pas souhaité donner son nom, dénonçant également des propos "misogynes, racistes, transphobes et surtout infantilisants vis-à-vis des militants".

"Nous ne pouvons plus contenir notre indignation face à un génocide soutenu par les grandes entreprises, soutenu par nos gouvernements, soutenus par toutes les institutions", écrivait dans un communiqué diffusé mercredi sur Instagram le collectif à l'origine de l'occupation. Il demandait "l'arrêt des partenariats avec la fac de Tel-Aviv et toutes les universités israéliennes", "l'arrêt des massacres et du génocide" et la libération du Libanais Georges Ibrahim Abdallah, condamné à la perpétuité en 1987 pour complicité d'assassinat de diplomates américain et israélien.