Il avait été à l'origine de la médiatisation de l'affaire en 1999. Avec son "Michaëlthon", l'animateur Thierry Ardisson avait pris la défense de Michaël Blanc dans son émission Tout le monde en parle, et financé le comité de soutien du Français alors âgé de 26 ans et arrêté à Bali avec 3,8 kilos de haschisch dans des bouteilles de plongée. Alors que Michaël Blanc doit rentrer en France ce dimanche, l'animateur de Salut les terriens se réjouit sur Europe 1 de cet heureux dénouement et l'assure : "si je peux l'aider, ça sera avec plaisir".
Thierry Ardisson raconte s'est être impliqué dans cette affaire notamment en raison des similitudes entre le parcours de Michaël Blanc, et le sien et celui de ses amis. "J'étais à Bali dans les années 1974-1975, je ne trafiquais pas de drogue mais j'avais des amis qui le faisaient (...) et quand Michaël Blanc a été arrêté, j'ai vu mes potes", raconte-t-il, avant de préciser l'avoir aidé "parce que ça me rappelait des aventures de ma jeunesse et parce que je pouvais le faire, je disposais d'une émission, Tout le monde en parle, qui était très regardée".
"Je ne veux pas en faire de la chair à audimat". Pour l'actuel figure de C8, Michaël Blanc est "un héros moderne". Et de confier qu'il serait "ravi de le voir aujourd'hui". "Pas obligatoirement à la télévision s'il ne le souhaite pas, précise cependant Ardisson, je ne veux pas en faire de la chair à audimat. S'il a envie de venir en parler, c'est avec plaisir, mais si'l veut qu'on se voit au bistrot en bas de chez moi, je prendrais autant de plaisir à le voir dans ces conditions là".
Et Thierry Ardisson compte bien venir en aide à ce cuisinier de Haute-Savoie aujourd'hui âgé de 45 ans. "S'il a besoin de moi, si je peux l'aider (...) à rentrer dans un restaurant, ça sera avec plaisir", indique-t-il.
Arrêté en 1999, Michaël Blanc avait été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité. Il avait bénéficié en 2009 d'une grâce présidentielle partielle avant de voir sa peine commuée en 20 ans de prison. Sorti de prison en 2014 après avoir bénéficié d'une libération conditionnelle, il était encore sous le coup d'un contrôle judiciaire avec interdiction de quitter l'Indonésie jusqu'à samedi.