Menaces "AZF" contre le réseau ferré en 2003-2004 : les deux suspects remis en liberté

Deux hommes ont été interpellés mardi, ils sont soupçonnés d'avoir participé à la fabrication des engins explosifs du groupe "AZF".
Deux hommes ont été interpellés mardi, ils sont soupçonnés d'avoir participé à la fabrication des engins explosifs du groupe "AZF". © FRANCK PENNANT / AFP
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avec AFP , modifié à
Deux septuagénaires avaient été interpellés mardi dans l'Yonne et en Haute-Savoie dans le cadre de l'affaire des menaces proférées par le groupe "AZF" contre le réseau ferré français en 2003-2004 .

Deux personnes placées en garde à vue mardi dans l'affaire des menaces proférées en 2003-2004 contre le réseau ferré français au nom d'un groupe "AZF", ont été remises en liberté mercredi, a appris l'AFP de source judiciaire. Les deux hommes, nés en 1941 et 1944, avaient été arrêtés mardi par les policiers de la Sous-direction antiterroriste (Sdat) dans l'Yonne et en Haute-Savoie, avait indiqué une source proche de l'enquête, confirmant une information de RTL. Selon la source judiciaire, les juges d'instructions ont décidé de lever leurs garde à vue mercredi soir, sans suite judiciaire à ce stade.

Trois interpellations. Dans ce vieux dossier qui avait à l'époque alarmé jusqu'au sommet de l'Etat, les deux septuagénaires sont soupçonnés d'avoir participé à la fabrication des engins explosifs retrouvés le long de voies de chemin de fer. Quatorze ans après les faits, l'affaire avait connu une avancée inattendue en juin 2018 avec trois arrestations menées par la Sdat de la police judiciaire, dans l'Yonne, le Loiret et la Seine-et-Marne.

Dans ce dossier, un chef d'entreprise né en 1947 et une femme née en 1962 ont été mis en examen pour "association de malfaiteurs terroristes", ainsi que pour "infraction à la législation sur les explosifs" et "menace de destruction par un moyen dangereux" à chaque fois en relation avec une entreprise terroriste. Tous les deux avaient reconnu les faits. Les deux hommes arrêtés mardi sont considérés comme des "relations" du chef d'entreprise, a précisé la source.