Manifestations "anticapitalistes" dimanche à Paris : neuf personnes en garde à vue, 141 interpellations

manifestation Nantes, 7 mai crédit : JEAN-SEBASTIEN EVRARD / AFP - 1280
À Nantes, environ 450 personnes selon la préfecture, se sont rassemblées derrière une banderole "Soyons ingouvernables" © JEAN-SEBASTIEN EVRARD / AFP
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avec AFP , modifié à
À la suite de la manifestation "anticapitaliste" qui s'est déroulée à aris, neuf personnes ont été placées en garde à vue.

Neuf personnes ont été placées en garde à vue à l'issue d'une manifestation "anticapitaliste" au cours de laquelle 141 personnes ont été interpellées à Paris au soir de l'élection d'Emmanuel Macron à la présidence de la République, a-t-on appris lundi de source policière.

Deux véhicules dégradés. Un véhicule a été dégradé ainsi qu'un véhicule de police par des jets de projectiles lors de cette manifestation au cours de laquelle plus de 300 personnes se sont rassemblées dans le quartier de Ménilmontant, dans le nord-est de la capitale, a-t-on précisé de même source.

Les neuf personnes placées en garde à vue l'ont été pour "entrave à la circulation et participation à un attroupement", "violences sur agent dépositaire de la force publique" ou "dégradations volontaires". Les manifestants ont brisé les vitres d'une école et dégradé des poubelles, selon cette source, qui a également fait état de tags et de graffitis.

"Tout le monde déteste la police". Aux cris de "Tout le monde déteste la police", de jeunes hommes pour la plupart, vêtus de noir, cagoulés ou bas du visage dissimulé, avaient jeté des projectiles. Les policiers avaient répliqué par du gaz lacrymogène et rapidement encerclé une centaine d'entre eux.

Des manifestations à Nantes, Lyon et Grenoble. D'autres manifestations "anticapitalistes" ont également eu lieu à Nantes, où environ 450 personnes se sont rassemblées derrière une banderole "Soyons ingouvernables", à Lyon avec 300 manifestants pour un "troisième tour social" ainsi qu'à Grenoble, Strasbourg et Poitiers.