Publicité
Publicité

Loire-Atlantique : à Piriac, 69% des habitations sont des résidences secondaires

Charles Guyard, édité par Ophélie Artaud - Mis à jour le . 1 min

Les maisons de vacances s'arrachent à prix d'or et vident les communes de leurs habitants à l'année. Cette désertification des villages finit par poser des problèmes, notamment pour les écoles ou encore les commerces, d'autant plus que les habitants de la région n'ont plus les moyens de s'y installer.

Des résidences secondaires sont souvent synonymes de désertification des villages. Les maisons de vacances, de plus en plus prisées, s'arrachent à prix d'or et vident les communes de leurs habitants à l'année. C'est le cas dans le village de Piriac, en Loire-Atlantique, ou 69% des habitations sont des résidences secondaires.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Des résidences secondaires vendues en une journée

"Ça c'est vendu, ça aussi..." Dans son agence immobilière à Piriac, Yannick a tout juste le temps d'afficher une nouvelle annonce pour une maison qu'elle doit déjà la décrocher. "Je fais ma vitrine une fois tous les quinze jours. Et beaucoup de résidences secondaires vendues en une journée, toujours en paiement cash, au minimum 300.000 €."

 

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

 

Dans sa fameuse vitrine, une trentaine de biens qui trouvent acquéreurs en quelques jours, malgré des prix exorbitants. Or, cette course à la maison de vacances n'est pas exclusive à Piriac, mais touche en fait tout le littoral, en Bretagne notamment, ou l'explosion des tarifs empêche des habitants de la région de s'installer, ce que dénonce le collectif Dispac'h.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

L'école de la commune en danger

"Les gens qui vivent et travaillent ici ne peuvent plus se loger maintenant et les villes sont complètement mortes une bonne partie de l'année. Des résidents à l'année font sûrement plus vivre une commune tout au long de l'année que simplement deux mois pendant l'été", explique le porte-parole.

À Piriac, avec de moins en moins de familles avec enfants, l'adjoint à l'éducation, Loïc Chesnel, s'interroge pour son école. "C'est vrai quand même que je me pose la question à chaque rentrée scolaire, à savoir est-ce que l'on va au moins maintenir l'effectif en place ?"

La suite après cette publicité

Ce qui est valable pour l'école l'est aussi pour les commerces et d'une manière générale, pour le dynamisme, une fois l'été passé, de la commune composé à 69 % de résidences secondaires.