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Aude Leroy, édité par Guillaume Perrodeau
Au micro d'Europe 1, Gilles Bonnefond, président de l'Union syndicale des pharmaciens d'officine, réagit à cet amendement, auquel les députés ont donné leur feu vert en commission le 27 novembre dernier. Pour lui, il s'agit d'un amendement "purement démagogique".

Les pailles, les assiettes, les couverts en plastique... L'interdiction de ces objets particulièrement polluants pourrait être repoussée d'un an, en 2021, parce que les sénateurs ont récemment remanié le projet de loi anti-gaspillage. Ce texte est de retour, à partir de lundi, devant les députés. Et le 27 novembre en commission, ils ont donné le feu vert à un amendement pour autoriser la vente des médicaments à l'unité. Une proposition qui surprend Gilles Bonnefond, président de l'Union syndicale des pharmaciens d'officine.

"Sur les boîtes, il y a toute une série d'informations extrêmement précieuses"

"C'est un amendement purement démagogique", dénonce Gilles Bonnefond au micro d'Europe 1. "Aujourd'hui, on a plusieurs systèmes qui permettent de faire des économies et de lutter contre les gaspillage". Le président de l'Union syndicale des pharmaciens d'officine cite notamment un test pour les angines, à disposition des pharmaciens dès le mois de janvier, pour vérifier si l'angine est virale ou bactérienne. Ce qui pourrait permettre de réduire de 60% l'utilisation des antibiotiques pour les angines. 

"L'autre système que l'on va mettre en place et qui a été signé avec l'assurance maladie, c'est de réduire l'utilisation des médicaments pour des traitements contre la douleur, la constipation, et donner juste la quantité qu'il faut aux patients pour le traiter", indique aussi Gilles Bonnefond. Surtout, pour lui, "sur les boîtes, il y a toute une série d'informations extrêmement précieuses". "Si la boîte disparaît, ce sont toutes ces informations qui disparaissent", prévient-il.