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Rémi Duchemin
Dans un mois, les élèves de Première devront choisir, pour leur année de Terminale, deux spécialités sur les trois qu’ils ont sélectionnées en fin de Seconde. À l’occasion du premier salon de l’année sur les études post-bac, qui s’ouvre vendredi à Paris, Thibaut Cojean, chef de rubrique lycées au magazine "L’Etudiant", livre ses conseils pour faire le bon choix.
INTERVIEW

Pour les élèves de Première, l’avenir professionnel se joue - en partie - dans quelques semaines. Ils devront en effet bientôt délaisser l’une des trois spécialités qu’ils ont choisies en fin de Seconde, pour n’en garder que deux en Terminale. Une perspective parfois stressante pour les élèves et pour leurs parents. Alors que s’ouvre vendredi à Paris le premier salon de l’année sur les études post-bac, Europe 1 a interrogé Thibaut Cojean, chef de rubrique lycée au magazine L’Etudiant, afin d’aider au mieux les lycéens dans ce choix crucial.

Tout dépend d’abord de ce que les lycéens envisagent pour l’après-bac. "On sait déjà aujourd’hui que dans certaines filières du supérieur, les choix peuvent être décisifs, notamment pour les écoles d’ingénieur, qui demandent toutes de garder les maths en Terminale", explique le journaliste. "Les Prépas vétérinaire demanderont de garder SVT, les Prépas scientifiques demanderont de garder les maths, les Prépas lettres demanderont de garder les lettres", énumère encore Thibaut Cojean.

"Ce n'est pas déterminant dans tout le supérieur"

Pour ceux qui hésitent encore, pas de panique. "Si les élèvent prévoient de faire des licences ou des BTS, ce ne sera pas férocement déterminants, parce qu’ils vont arriver avec des parcours diversifiés à la fac, et là il y aura peut-être des remises à niveau nécessaires, mais généralement il n’y aura pas de refus de candidatures", assure le journaliste. "Mais c’est vrai que si on considère qu’on se ferme des portes en refusant une spécialité en Terminale, oui, il y a un petit risque de tomber à côté de quelque chose qu’on aurait pu faire. Mais ce n’est pas non plus déterminant dans tout le supérieur."

D’autant que certaines formations n’ont pas encore précisé les spécialités qu’elles privilégieront. Autant donc choisir ses points forts. "Si les élèves se dirigent vers des formations dont on n’a pas encore d’informations, notamment les licences qui sont encore en train de travailler sur les spécialités, il vaut mieux rester sur ce qu’on sait faire et sur ce qu’on aime faire. Concrètement, il ne faut pas trop se prendre la tête", conseille Thibaut Cojean, qui livre des derniers conseils aux lycéens : "Faites ce que vous aimez faire, et surtout parlez-en à vos profs."