Bonne nouvelle pour les experts judiciaires. Ils avaient fait grève l'an dernier pour dénonce des retards de paiement de plusieurs années parfois, mais désormais, laboratoires, interprètes et psychologues le confirment : ils sont enfin mieux payés.
Un nouveau logiciel. Ils ont eux-mêmes fait leurs calculs et selon les informations d'Europe 1, la justice ne leur doit "plus que" 6.303.750 euros, une ardoise qui date de juin dernier. Mais, point positif majeur, les délais de paiement se sont raccourcis. Les laboratoires, par exemple, devaient parfois attendre plus d'un an avant d'être payés, c'est désormais trois mois.
Deux raisons expliquent cette embellie. D'abord le ministre, Jean-Jacques Urvoas a convaincu Bercy de dégeler d'un coup des crédits habituellement distribués au compte-gouttes, mais surtout, un nouveau logiciel a été mis en place. Les dossiers ne sont donc plus perdus et les retards sont plus visibles.
Surcharge de travail. Mais ce nouvel atout a aussi un inconvénient : ce sont les experts eux-mêmes qui doivent tout remplir pour être payés. Et ce n'est pas simple, notamment pour ceux qui sont à leur compte. Cela fait une surcharge de travail. Des traducteurs et des psys se perdent dans le dispositif. Les laboratoires ont, eux, embauché une personne à temps plein, mais, au moins, maintenant, ils sont payés.