Fabien Olicard 4:25
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Alexis Patri , modifié à
Le mentaliste et youtubeur Fabien Olicard publie "Le bonheur est caché dans un coin de votre cerveau". Il explique à Anne Roumanoff l'une des voies d'accès à ce bonheur : réussir à accepter et dépasser ses échecs.
INTERVIEW

Mentaliste au 1,72 million d'abonnés sur Youtube, Fabien Olicard est l'invité de l'émission d'Anne Roumanoff Ça fait du bien pour parler de son livre Le bonheur est caché dans un coin de votre cerveau. Il donne ses conseils pour faire de ses échecs un moteur, plutôt qu'un poids.

Une étape vers la réussite

Pour Fabien Olicard, il ne faut pas chercher à voir l'échec comme une fatalité ou quelque chose de définitif. "L'échec, c'est la face d'une pièce qui a deux côtés. L'échec est un don qu'a reçu l'être humain, avec le don d'apprentissage", théorise le mentaliste. "On ne peut pas avoir la capacité d'apprendre si on n'a pas la possibilité d'échouer."

Le vidéaste YouTube prend l'exemple de quelqu'un qui essaierait de jouer de la guitare. "Si j'apprends un morceau de guitare et que je le massacre, c'est un échec qui n'est dû qu'à moi. J'ai juste à tirer les leçons et à voir comment je vais m'organiser pour apprendre, et pour peut-être encore échouer et échouer, échouer et enfin réussir" explique-t-il.

"Il faut enlever les étiquettes émotionnelles du mot échec. L'échec n'est ni mal, ni grave. C'est une étape d'apprentissage.". 

Modifier son regard sur l'échec

Le mentaliste explique aussi, au travers d'un exemple personnel, que la notion d'échec est très subjective. "J'ai sorti une vidéo sur YouTube il y a une semaine. J'ai 1,7 million d'abonnés, la vidéo a fait 50.000 vues", compte-t-il. "Mais cette vidéo est une réussite, parce que j'ai voulu l'écrire et j'ai réussi. J'ai voulu la produire, j'ai réussi, je l'ai publiée, j'ai réussi. Et les 50.000 personnes qui l'ont regardée ont aimé cette vidéo."

Pour Fabien Olicard, il ne faut donc poser les notions de réussite et d'échec que sur des éléments qui dépendent totalement de nous. Et lâcher prise envers ceux sur lesquels on ne peut pas influer. Mais il faut aussi modifier son regard sur un échec passé. "Si on déteste son échec, on va vouloir se distancier, ne pas y penser", observe-t-il. "Alors que si on pense à pourquoi ça a raté, on va commencer à pouvoir analyser et récupérer de la donnée et pouvoir la traiter pour faire un autre essai." Et donc finalement réussir.