Le nouveau billet de 50 euros arrive mardi

 Le nouveau billet de 50 euros sera disponible dès mardi dans tous les distributeurs de France et des 19 pays de la zone euro.
Le nouveau billet de 50 euros sera disponible dès mardi dans tous les distributeurs de France et des 19 pays de la zone euro. © DANIEL ROLAND / AFP
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Mis en circulation mardi, le nouveau billet de 50 euros profite d'innovations technologiques pour empêcher les contrefaçons.

Une année aura été nécessaire à sa fabrication. Le nouveau billet de 50 euros sera disponible dès mardi dans tous les distributeurs de France et des 19 pays de la zone euro.

Pour autant rassurez-vous, pas besoin de changer vos anciennes coupures, les actuels billets de 50 euros restent valables sans limite de temps. Pour ce lancement de taille, car le billet de 50 euros est le plus utilisé dans la zone euro, ce sont au total, 6,5 milliards de billets qui ont été fabriqués, dont un milliard dans l'imprimerie de Chamalières, près de Clermont-Ferrand.

Limiter les contrefaçons. L'objectif de ce nouveau billet de 50 euros est de maximiser la sécurité en limitant au maximum sa falsification. Pour ce faire, il est nécessaire de renouveler les billets une fois tous les dix ans en modifiant leurs effets de lumière, leur relief, etc. Une manière de limiter la contrefaçon et de vérifier que le billet en main est bien un vrai grâce au triptyque : "toucher, regarder, incliner". 

Un bijou de technologie. Dans le détails, ce nouveau billet de 50 euros a donc son nombre en bas à gauche écrit en émeraude qui change de couleur quand le billet est incliné. Au-dessus, dans la partie blanche, une princesse Europe apparaît en transparence. Une apparition qu'on doit à la technologique puisque c'est la différence de densité entre les parties billet qui permet à cette princesse de jaillir en filigrane.

En 2015, sur 18 milliards de coupures en circulation en Europe, environ 600.000 faux billets avaient été repérés et détruits, pour une valeur de 13 millions d'euros. Et à titre de comparaison, la même année, les fraudes liées aux cartes bancaires représentaient 225 millions d'euros, soit 17 fois plus.