Le Charles-de-Gaulle, à bord duquel 50 cas de coronavirus sont confirmés, attendu à Toulon dimanche

Le Charles de Gaulle est attendu à Toulon dimanche (photo d'archives).
Le Charles de Gaulle est attendu à Toulon dimanche (photo d'archives). © Fred TANNEAU / AFP
  • Copié
avec AFP , modifié à
Le bâtiment, qui croisait dans l'Atlantique et à bord duquel 50 cas de coronavirus ont été confirmés, est attendu "dans l'après-midi" de dimanche, selon un communiqué du ministère. Les équipages seront confinés 14 jours avant de rejoindre leurs foyers. 

Le porte-avions nucléaire français Charles-de-Gaulle, sur lequel 50 marins ont été testés positifs au coronavirus, arrivera dimanche à Toulon et pourra commencer la mise en quarantaine des personnels, a indiqué samedi le ministère des Armées.

Arrivée prévue "dans l'après-midi"

Le bâtiment, qui croisait dans l'Atlantique, est attendu "dans l'après-midi" de dimanche, selon un communiqué du ministère. Les équipages du porte-avions, du groupe aérien embarqué - hélicoptères, avions de surveillance Hawkeye et Rafale - et de la frégate Chevalier Paul qui les accompagne, seront confinés 14 jours "dans des enceintes militaires avant de rejoindre leurs foyers".

Le ministère avait indiqué dès mercredi que le porte-avions avait anticipé son retour en France après la découverte à son bord de cas suspects."Des capacités d'hébergement et d'alimentation seront mises en place sur les bases navales et aéronavales, pour assurer le meilleur accueil aux marins en quatorzaine", a précisé samedi le ministère.

"Aucune erreur d'appréciation"

 

L'équipage sera testé avant le retour des marins dans leur foyer et l'ensemble des bâtiments et aéronefs seront désinfectés "pour leur permettre de recouvrer au plus tôt leur pleine capacité opérationnelle". L'origine de la contamination du navire n'est pas encore connue. Il n'a pas été en contact avec un élément extérieur depuis une escale à Brest le 15 mars. Il s'est donc passé trois semaines entre celle-ci et l'apparition des premiers cas.

Vendredi, le porte-parole de la Marine nationale, le capitaine de vaisseau Eric Lavault, avait relevé que les mesures de précaution applicables à l'époque à l'ensemble du pays avaient été respectées. "Je n'identifie aucune erreur d'appréciation", avait-il expliqué à l'AFP.