Une cérémonie solennelle s'est tenue mercredi sur le parvis du Trocadéro, face à la Tour Eiffel, pour rendre hommage aux victimes du terrorisme. Il s'agissait de la toute première journée nationale d'hommage. Devant un auditoire de 900 personnes, le président Emmanuel Macron a appelé à "se souvenir des visages" des Français et Européens tués durant des attentats. Il a par ailleurs élargi les droits accordés au victimes et à leurs familles.
Ce geste de reconnaissance était attendu par les associations de victimes. "Les victimes sont parfois oubliées dans le temps. Nous ça fait 44 ans", explique Paul Vitani, président de l'association des oubliés de Loyoda, une prise d'otage ayant eu lieu à Djibouti en 1976. "C’est fondamental pour nous d’être reconnus pour la première fois comme victimes du terrorisme."
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Chants et lectures symboliques
Tout au long de la cérémonie, chants et lectures de textes symboliques se sont succédés : la déclaration universelle des droits de l’homme, L’Ode à l’amour interprétée par Abd El Malik ou encore Evidemment de France Gall. Les noms des villes victimes d'attaques terroristes ont également été égrenées, de Paris à Strasbourg, en passant pas Magnanville et Trèbes.
Cette journée, prévue par un décret de novembre, aura désormais lieu chaque année le 11 mars, en même temps que la journée européenne des victimes du terrorisme. Cette date étant aussi l'anniversaire des attentats de Madrid de 2004, les plus meurtriers en Europe depuis 1988 (191 morts), le roi d'Espagne était présent lors de la cérémonie.