La moitié des techniciens ont peur du déclassement social

La moitié des techniciens craignent un déclassement pour leurs enfants.
La moitié des techniciens craignent un déclassement pour leurs enfants. © LOIC VENANCE / AFP
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avec AFP
Selon un sondage Viavoice pour l'Ugict-CGT et le cabinet Sécafi paru mercredi, la moitié des techniciens et des personnes exerçant dans des professions intermédiaires ont peur d'un déclassement social pour eux-mêmes et pour leurs enfants.

La moitié des techniciens et des personnes exerçant dans des professions intermédiaires ont peur d'un déclassement social pour eux-mêmes (53%) et leurs enfants (55%), selon un sondage Viavoice pour l'Ugict-CGT et le cabinet Sécafi paru mercredi. 

Huit personnes interrogées sur dix (83%) estiment que leur pouvoir d'achat ne va pas s'améliorer avec les mesures annoncées par le gouvernement depuis le début du mouvement des "gilets des jaunes", d'après cette enquête publiée par le syndicat CGT des ingénieurs, cadres et techniciens. Ce chiffre grimpe à "94% dans la fonction publique", souligne l'Ugict-CGT. Près de six personnes interrogées sur dix (58%) notent que leur charge de travail a augmenté "depuis le début de l'année dernière". Et 54% indiquent réaliser des heures supplémentaires. Mais pour 34% de ceux qui effectuent des heures supplémentaires, celles-ci ne sont "ni payées ni récupérées".

L'évaluation individuelle "fondée sur de mauvais critères"

Six techniciens et professions intermédiaires sur dix (60%) estiment que "le système d'évaluation individuelle appliqué dans leur entreprise ou administration" n'est pas transparent. En outre, pour 67% des personnes interrogées, cette évaluation est "fondée sur de mauvais critères".

Concernant les nouvelles technologies, 64% des techniciens et professions intermédiaires souhaiteraient "disposer d'un droit à la déconnexion effectif afin de préserver leur vie privée et leur santé". Et 65% des personnes interrogées placent "l'équilibre entre vie privée et vie professionnelle" en tête de leurs priorités, devant le salaire (60%).

Cette enquête a été réalisée en ligne du 5 au 13 février auprès d'un échantillon représentatif de 1.007 personnes exerçant dans des professions techniciennes ou intermédiaires en France métropolitaine.