Les cheminots de la SNCF et les salariés de la RATP sont appelés à la grève mardi prochain pour demander des hausses de salaires et protester contre les réquisitions dans le secteur de l'énergie, alors que d'autres secteurs se mobilisent ce jour-là. "Nous demandons aux syndicats d'organiser des assemblées générales de site le 18 et nous ne nous interdisons aucun scénario pour la conduite de l'action", a indiqué jeudi à l'AFP le secrétaire général de la CGT-Cheminots, Laurent Brun.
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Sud-Rail, troisième syndicat représentatif à la SNCF, a également appelé à la mobilisation pour demander "une augmentation des salaires", s'opposer à la réquisition par le gouvernement des grévistes de TotalEnergies et Esso-ExxonMobil, et inciter à "l'élargissement de la mobilisation sur les salaires et le pouvoir d'achat".
"La colère gronde, y compris dans nos métiers"
Le 6 juillet, la direction de la SNCF avait octroyé une augmentation moyenne de 3,7% pour les petits salaires et 2,2% pour les cadres à l'issue d'une journée de grève qui avait perturbé les départs en vacances d'été. La fédération des transports de la CGT a à son tour embrayé en appelant ses adhérents à cesser le travail. "La colère gronde, y compris dans nos métiers", a prévenu le syndicat, qui représente entre autres les chauffeurs routiers.
"Les salariés du transport routier de marchandises et, plus particulièrement, ceux qui concourent à transporter des matières dangereuses sont solidaires de la lutte en cours", a indiqué la fédération dans un communiqué, appelant ses militants "à gonfler les piquets de grève". Enfin, la mobilisation devrait concerner la RATP également puisque la CGT y a appelé les salariés à la grève, fustigeant "la surdité du patronat et du gouvernement" face à la situation sociale "catastrophique".
La fédération Transports de FO reporte son action de grève
Là aussi, le syndicat demande des revalorisations salariales. Selon la direction de la Régie, les salaires ont déjà été augmentés en moyenne de 5,2% sur l'année 2022. En revanche, la fédération Transports de FO, qui prévoyait une semaine d'action et de grèves du 17 au 23 octobre pour une amélioration des conditions de travail et des salaires, a reporté cette action à une date ultérieure.
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La fédération "ne veut pas se noyer dans le mouvement social qui s'annonce", a-t-elle indiqué dans un communiqué. "Les salariés des transports et de la logistique ont des revendications spécifiques à leurs métiers qui ne peuvent être noyées dans un grand mouvement inter-pro car pour nos branches et secteurs il y a une urgence sociale", précise le communiqué.