Joséphine est victime de harcèlement de voisinage. Après s’être plainte de la porte d’entrée de l’immeuble qui claque, Joséphine a vu douze de ses voisins se liguer contre elle. Selon elle, c’est l’une de ses voisines et amies qui a monté le reste des voisins contre elle. Au micro de "La Libre antenne", sur Europe 1, Joséphine se dit blessée et raconte à Olivier Delacroix le harcèlement que ses voisins lui font subir.
"Je subis un harcèlement de voisinage. C’est très violent. Je suis dans une résidence de huit appartements. Ce n’est pas un grand immeuble. C’est parti d’une personne pour pas grand-chose, une bêtise. Cette personne a monté la tête de plein de gens. Maintenant, ils sont douze contre moi. Cela a été très violent, parce qu’ils ont essayé de me faire interner. Cela m’a rendu folle et m’a fait très peur.
" L’embrouille est partie d’une porte qui claque "
L’embrouille est partie d’une porte qui claque dans l’entrée. J’avais mis un petit mot explicite, mais poli, pour que la porte ne claque plus. Comme il n’y a pas de bruit, ça s’entend énormément. Les fenêtres vibrent, c’est l’horreur. Malgré ce mot, ça continuait. Donc quelques jours après, je suis allée voir chaque voisin, sans crier et en restant polie, pour leur dire qu’il fallait que cette porte arrête de claquer. J’ai montré que j’en avais marre.
Ce n’est la faute de personne, c’est la porte qui claque quand elle se ferme. Je comptais appeler le bailleur afin de régler ce problème. Cela fait trois ans que j’entends cette porte, depuis que je ne travaille plus. Avant je travaillais dans l’internat d’un centre d’accueil pour autistes adultes, donc j’avais des horaires spéciaux. En rentrant du travail, j’étais tellement fatiguée que je ne l’entendais pas. Ça ne me gênait pas, donc je n’ai jamais rien demandé.
" Je me suis fait agresser verbalement "
Après être allée voir les voisins, j’ai appris que tout le monde l’entendait. J’étais donc étonnée que personne n’ait jamais rien fait pour que cette porte soit réparée. Après être allée voir tout le monde, la porte s’est arrêtée de claquer. Mais le lendemain, je me suis fait agresser verbalement par le monsieur du rez-de-chaussée. Cela fait douze ans que j’habite dans cette résidence et j’étais amie avec deux personnes, ma voisine de palier et le voisin du troisième.
J’étais allée faire du jardinage avec ma voisine de palier qui, selon moi, est le cerveau. C’est parti d’elle, c’est elle qui a monté tous les autres contre moi. Quand je me suis fait agresser par le voisin du rez-de-chaussée, qui entre parenthèses bat sa femme, elle n’a pas dit un mot et ne m’a pas défendue. Toute la nuit, j’ai gambergé. Ça fait douze ans que l’on se connaît, j’avais les clés de chez elle et elle avait les clés de chez moi. Il y avait une confiance.
Avant de lui dire que je voulais prendre mes distances, je voulais récupérer mes clés pour me sentir plus en sécurité. Elle m’a rendu mes clés et moi les siennes, et je lui ai dit : 'C’est terminé'. Elle ne comprenait pas. Je lui ai expliqué que je n’avais apprécié qu’elle ne me défende pas et ne dise pas la vérité. La porte la gênait aussi, mais elle n’a rien dit. Elle disait que ce n’était pas une agression, que j’avais mal interprété.
Je suis vraiment choquée et blessée. Choquée, parce que je me suis fait agresser verbalement par ce monsieur, alors que je n’avais jamais eu de problème avec lui en douze ans. Il ne m’a pas insultée, mais a employé des mots pas jolis. Tout ça pour une porte qui claque. Depuis que je suis allée voir tous les voisins, cette porte ne claque plus. Donc j’ai arrangé tout le monde, et au lieu d’être remerciée, je me fais enguirlander."