JORDAN BARDELLA 2:07
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Mélanie Faure , modifié à
Jordan Bardella a dénoncé le climat de violences et d'insécurité qui règne à Mayotte. Le président du Rassemblement national a appelé le gouvernement à "reprendre le contrôle" au micro de la matinale d'Europe 1 ce lundi pour éviter que la situation ne s'exporte en métropole.

Invité de la matinale d'Europe 1 ce lundi, Jordan Bardella a commenté la situation à Mayotte. Les violences sont de plus en plus nombreuses sur l'île de l'océan Indien, 101ème département français. Les chauffeurs de bus sont notamment victimes de caillassages, d'autres, plus grave encore, d'agressions. 

Interrogé à ce sujet, le président du Rassemblement national a pointé du doigt le fait que "50% de la population est étrangère". "On dit souvent que Mayotte est la première maternité de France", a-t-il surenchéri. "Il y a des barrages dans les rues, tous les jours des Français agressés dans les rues. J'entendais qu'un bus scolaire a été agressé par des clandestins à la machette."

Jordan Bardella prévient encore : "Mayotte sera certainement notre futur en métropole si l'on ne reprend pas dès maintenant le contrôle. (...) Je rappelle que Mayotte est la France. Elle a, par quatre reprises, fait le choix d'appartenir à la République française et la France n'a pas le droit d'abandonner Mayotte."

Jordan Bardella va se rendre à Mayotte

Le successeur de Marine Le Pen a appelé à "supprimer le droit du sol". "De l'île voisine des Comores, vous venez à Mayotte et vous obtenez quasi-automatiquement le droit du sol est un appel d'air considérable", a-t-il plaidé plus encore, annonçant sa venue à Mayotte "dans les prochains jours" pour "alerter l'opinion et l'opinion de l'ensemble des concitoyens sur la situation".

Mayotte a été le théâtre ces dernières semaines de plusieurs jours de violences entre jeunes de quartiers rivaux provoquées par le meurtre de l'un d'entre eux. Face à cette escalade, le ministère de l'Intérieur a annoncé lundi l'envoi d'une dizaine de policiers du Raid, l'unité d'intervention d'élite de la police, arrivés mardi sur place pour renforcer les forces de l'ordre.