Jonathann Daval condamné à verser 165.000 euros de dommages-intérêts aux proches d'Alexia

Daval 2000
Jonathann Daval purge une peine de 25 ans de réclusion. © SEBASTIEN BOZON / AFP
  • Copié
avec AFP , modifié à
Les parents d'Alexia, tuée par son époux en octobre 2017, toucheront près de 130.000 euros. La soeur de la jeune femme, ainsi que son mari et leur fils, seront également indemnisés, tout comme le parrain d'Alexia. 

La cour d'assises de Haute-Saône a condamné mardi Jonathann Daval, qui purge depuis novembre dernier une peine de 25 ans de réclusion pour le meurtre de son épouse Alexia en 2017, à verser environ 165.000 euros de dommages et intérêts aux proches de la victime.

Jean-Pierre et Isabelle Fouillot, les parents d'Alexia, toucheront près de 130.000 euros. La soeur de la victime, Stéphanie Gay, son époux et leur fils, seront également indemnisés, de même que le parrain d'Alexia. En revanche, les autres parents de la victime ont été déboutés de leurs demandes.

Les proches d'Alexia réclamaient plus de 800.000 euros

Lors de l'audience sur les intérêts civils, le 22 février, les proches d'Alexia Daval avaient réclamé plus de 800.000 euros de dommages et intérêts, des demandes jugées "disproportionnées" par les avocats de Jonathann Daval.

Me Jean-Hubert Portejoie, avocat des parents, de la soeur et du beau-frère de la victime, avait toutefois fait valoir que ces demandes tenaient compte "de la médiatisation, de l'accumulation de drames vécus par les parties civiles et de leurs liens fusionnels avec Alexia".

Une affaire très médiatisée 

Jonathann Daval a tué son épouse Alexia dans la nuit du 27 au 28 octobre 2017 à leur domicile de Gray-la-Ville, en Haute-Saône. Le lendemain il a transporté son corps dans un bois avant d'y mettre le feu et de donner l'alerte, soutenant que sa femme n'était pas revenue de son jogging. Le corps d'Alexia avait été retrouvé deux jours plus tard.

Pendant trois mois, Jonathann Daval avait montré le visage d'un veuf éploré dans les médias, avant d'être confondu, contribuant à alimenter la médiatisation intense de cette affaire en pleine vague #MeToo.