Une mère a décidé de porter plainte, mercredi après-midi, après avoir été averti du renvoi de sa fille de son lycée. Estimant que la tenue était un "kimono destiné à couvrir les bras" de la lycéenne, la plaignante s’est rendue au commissariat de Bobigny, en Seine-Saint-Denis. Le parquet a décidé de classer sans suite la plainte.
"C’est un kimono". La mère d’une élève de seconde a déposé plainte contre l’établissement scolaire de sa fille, mercredi après-midi, après avoir été averti du renvoi de sa fille. Cette dernière s’était présentée en cours avec un accoutrement s’apparentant à une abaya, désormais interdite depuis une directive prise par le ministre de l’Éducation nationale Gabriel Attal. Convoquée par les responsables du lycée, la mère a justifié l’habit comme étant un kimono destiné à couvrir ses bras.
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La plainte classée sans suite
Pas convaincu par le discours de la mère, le proviseur de l’établissement a décidé de renvoyer de la jeune lycéenne chez elle. La plainte pour discrimination déposée par la suite au commissariat a été classée sans suite par le parquet de Bobigny.
Lundi, jour de rentrée, 298 élèves se sont présentées en abaya dans leur établissement, selon le ministre de l'Éducation nationale . "67 n'ont pas accepté" de la retirer et "sont rentrées chez elles", a précisé Gabriel Attal, promettant que le dialogue allait se poursuivre pour les convaincre.