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Jean-Baptiste Marty / Crédits photo : Stephane Mouchmouche / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP , modifié à
À six mois des Jeux olympiques de Paris 2024, les risques en matière de sécurité se précisent avec une mouvance contestataire qui s’organise. Selon une note des renseignements qu’Europe 1 a pu consulter, les anti JO, jusqu’alors discrets, passent désormais à l’action, cette fois-ci sur le terrain, en envisageant de perturber le bon déroulé de l’événement.

Les actions coup de poing des militants anti JO se multiplient partout en France pour perturber les Jeux olympiques, selon une note des renseignements qu’Europe 1 s’est procuré. Dernier exemple en date, au Grand Bornan où des canons à neige ont été dégradés, des tags hostiles aux Jeux ont aussi été découverts.

Des actions secrètes identifiées par les autorités

Les opérations tractations anti-JO s’intensifient aussi comme à Gap, le 15 janvier dernier. À l’origine de ces actions, des collectifs structurés comme les Soulèvements de la Terre, collectif qui d’ailleurs multiplie les réunions locales partout en France pour fédérer ses membres, toujours selon la note des renseignements.

À Manosque, dans les Alpes-de-Haute-Provence, par exemple, des militants doivent se réunir fin février pour projeter une série d’actions durant le passage de la flamme olympique dans le sud. Signe d’une structuration de plus en plus forte, des points de rencontre pour les militants ont été identifiés par les autorités. C’est notamment le cas d’une ferme dans les Yvelines, qui pourrait servir de foyer logistique pour les actions à venir, faisant craindre aux autorités une base contestataire de plus en plus structurée.