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Europe1.fr , modifié à
Interrogé sur Europe 1, le préfet de Seine Maritime, Pierre-André Durand, a assuré les Rouennais de sa compréhension.
INTERVIEW

Le préfet de Seine-Maritime, Pierre-André Durand, a assuré sur Europe 1 mardi soir qu'il comprenait la "défiance" et "l'inquiétude" des habitants de Rouen, cinq jours après l'incendie de l'usine Lubrizol. Une inquiétude qu'il juge compréhensible "vu le caractère très impressionnant du sinistre, aggravé par les odeurs qui persistent". 

"Odeur inacceptable"

"Toute fumée d'incendie est évidemment polluante, il n'y a pas d’ambiguïté à cet égard", a-t-il reconnu, estimant toutefois que des "mesures adaptées" avaient été prises "immédiatement" à partir des analyses effectuées par les pompiers. "L'air de Rouen est à ce jour normalisé", a assuré le préfet. Quid des mauvaises odeurs qui flottent encore dans la métropole et alentour ? "Les techniciens distinguent ce que à trait la toxicité et ce qui a trait à l'odeur. L'odeur, je suis d'accord est inacceptable", répond-il. D'après lui, les opérations en cours devraient prochainement faire cesser ces effluves "incommodantes". 

Les habitants de Rouen et des zones touchées par le nuage de fumée pourront bénéficier d'un soutien psychologique et médical, a assuré le préfet : "Il n'y a aucune difficulté là-dessus. L'ARS est en train d'y travailler."