Importants embouteillages mardi matin en Île-de-France

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N.M. avec AFP , modifié à
Mardi à 9 heures, 529 kilomètres de bouchons étaient comptabilisés en région francilienne. 

Peur de prendre les transports en commun après les attentats ou simple hasard ? L’Île-de-France enregistrait mardi matin un pic d'embouteillage, avec deux fois plus de kilomètres de bouchons cumulés qu'un jour habituel.

521 kilomètres contre 240 en moyenne. "Le trafic est très dense sur les axes du réseau francilien. Nous comptabilisons 521km de bouchons cumulés à 9 heures", indiquait un communiqué de Bison futé. "Habituellement, nous avons 240 km de bouchons, aujourd'hui, près de 530 à 9 heures, c'est particulièrement élevé", a précisé un porte-parole du centre d'informations routières, ajoutant qu'il n'y avait "pas de fermeture d'axe, pas de gros accident, que des accrochages habituels".

Un effet attentats ? Pour Fabrice Michel, responsable communication de la fédération d'usagers des transports Fnaut, "il y a sans doute un effet dû aux attentats". "Les événements de vendredi ont forcément eu un impact sur la fréquentation des transports, ça se ressent plus sur des trajets intramuros, dans Paris, ça se ressent moins sur des trajets Paris-banlieue, les Franciliens n'ont pas forcément le choix".

La RATP, en charge du réseau de transports parisiens, n'était pas en mesure de donner un chiffre de fréquentation mardi matin.