Il existe six profils de ménages pauvres, selon une étude de l'Insee

Selon l'Insee, il existe six types de ménages les plus pauvres et ce en raison de plusieurs facteurs sociaux.
Selon l'Insee, il existe six types de ménages les plus pauvres et ce en raison de plusieurs facteurs sociaux. © Lilian Cazabet / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
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avec AFP
Selon une étude de l'Insee, il existe six profils de ménages pauvres, et cela s'explique par plusieurs raisons et déterminants. Absence de revenus, petite retraite, charges familiales élevées... Selon l'institut, la pauvreté est liée à diverses situations professionnelles et personnelles.

Absence de revenus, petite retraite, charges familiales élevées : la pauvreté est liée à diverses situations professionnelles et personnelles, selon une étude de l'Insee publiée mardi, qui définit six profils de ménages pauvres. Plus de neuf millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté en France, soit avec moins de 1.120 euros par mois pour une personne seule, selon les données 2020 de l'Institut national de la statistique. Les ménages composés de personnes retraitées (premier groupe) représentent 27% des ménages pauvres. Il s'agit surtout de personnes qui vivent seules, plus souvent en milieu rural.

Les familles avec enfants situées dans le nord-ouest

Les ménages insérés dans l'emploi, mais percevant de faibles revenus (18% des ménages pauvres, deuxième groupe) sont majoritairement des familles avec enfants, souvent situées dans le nord-ouest de la France et dans les anciennes régions Rhône-Alpes et Franche-Comté. En ce qui concerne les personnes non insérées dans l'emploi, les moins de 30 ans (11% des ménages pauvres) résident essentiellement seules, au sein de grandes villes. Il s'agit d'étudiants, de jeunes en phase d'insertion professionnelle ou sans emploi (troisième groupe).

Parmi les personnes pauvres sans emploi de plus de 30 ans, on retrouve des personnes propriétaires de leur logement bénéficiant d'indemnités de chômage (10%, quatrième groupe) et des locataires dont les revenus proviennent de prestations sociales. "Ceux du parc privé (17%, cinquième groupe) sont surreprésentés autour de l'arc méditerranéen", tandis que ceux du parc social (17%, sixième groupe) "résident à 90% dans l'urbain et sont relativement plus présents dans la moitié nord" de la France, détaille l'Insee.