Grèves SNCF : trafic "quasi normal" jeudi, "légèrement adapté" pour les Ouigo ce week-end

La grève ne devrait presque pas impacter le trafic ce jeudi.
La grève ne devrait presque pas impacter le trafic ce jeudi. © Thomas SAMSON / AFP
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Europe 1 avec AFP , modifié à
Une grève nationale lancé par la CGT-Cheminots débute ce jeudi à la SNCF. Le trafic sera toutefois "quasi normal" jeudi, avec seulement quelques perturbations pour les trains express régionaux (TER). Une légère adaptation est prévue pour les Ouigo durant le week-end. 

Le trafic SNCF sera "quasi normal" jeudi, avec seulement quelques perturbations pour les trains express régionaux (TER), tandis que la circulation des TGV à bas prix Ouigo sera "légèrement adaptée" ce week-end, en raison d'appels à la grève, a annoncé la direction mercredi.

Jeudi, jour d'appel à une grève nationale lancé par la CGT-Cheminots, premier syndicat du groupe ferroviaire, "tous les Transilien, TGV Inoui, Ouigo, Intercités, Eurostar, Thalys prévus circuleront normalement", indique la SNCF dans un communiqué. Le trafic des TER sera "quasi normal", avec "quelques adaptations liées au mouvement social, notamment en Nouvelle-Aquitaine et Occitanie", précise la compagnie ferroviaire.

Une adaptation à prévoir pour les Ouigo

Ce week-end, compte tenu de "plusieurs préavis de grève", déposés par la CGT-Cheminots, l'Unsa ferroviaire, SUD-Rail et la CFDT-Cheminots, le "plan de transport" des Ouigo sera "très légèrement adapté" samedi et dimanche, mais "permettra de prendre en charge 100% des clients", souligne la SNCF.

La CGT-Cheminots avait appelé seule l'ensemble des salariés de la SNCF à faire grève jeudi notamment pour réclamer une hausse générale des salaires, des embauches et de "réelles négociations pour un statut social de haut niveau". Chez Ouigo, lors de négociations avec les syndicats, la direction a proposé notamment une hausse d'une indemnité mensuelle versée aux contrôleurs, ainsi que le versement d'une prime pour les contrôleurs et agents sédentaires, selon des sources syndicales. En appelant à la grève, les syndicats avaient demandé plus de "reconnaissance" pour les salariés et dénoncé des "conditions de travail dégradées".