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Sur Europe 1, Emmanuelle Wargon, co-animatrice du "grand débat" avec Sébastien Lecornu, a détaillé  le processus de remontée des contributions citoyennes.
INTERVIEW

Une nouvelle phase du "grand débat" est en train de s'ouvrir. Ou plutôt de se fermer. Les maires ont remis mercredi aux préfets les "cahiers de doléances" ouverts dans leurs mairies pour permettre aux Français de s'exprimer. Alors que les réunions locales doivent durer jusqu'au 15 mars, et que les contributions en ligne sont acceptées jusqu'au 18 mars, Emmanuelle Wargon espère pouvoir en tirer "une synthèse satisfaisante dans la première quinzaine d'avril", annonce-t-elle sur Europe 1.

La BNF chargée de la numérisation et du classement. Les 10.500 cahiers citoyens "sont en train d'être remontés", détaille la co-rapporteure du "grand débat", au micro de François Clauss. C'est la Bibliothèque nationale (BNF) qui est chargée de référencer, d'indexer et de numériser leurs contenus, et ceux des nombreux courriers envoyés par les citoyens. Un consortium spécialisé dans le traitement des données de masse se chargera ensuite de les analyser.

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"Je comprends que les gens s'interrogent". Les contributions en ligne, quant à elles, seront traitées par plusieurs prestataires. "D'un côté un institut de sondage, OpinionWay, et de l'autre un consortium avec ce qu'on appelle une civic tech, adossée à un cabinet de conseil et à une petite start-up sur l'intelligence collective", précise la secrétaire d'État à la Transition écologique. La méthode est toutefois critiquée par certains spécialistes du traitement de données. "Je comprends que les gens s'interrogent et c'est parfaitement normal", concède Emmanuelle Wargon, qui compte sur les cinq garants du "grand débat" pour affiner le processus d'analyse.