"Gilets jaunes" : la Fédération française de boxe condamne les agissements d'un boxeur

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L'homme a été identifié comme un boxeur professionnel. © Capture d'écran Line Press/Twitter
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avec AFP
La Fédération française de boxe et la Ligue nationale professionnelle ont condamné les violences perpétrées par un boxeur contre un gendarme à Paris samedi, promettant de "prendre toutes les mesures". 

La Fédération française de boxe a condamné dimanche les agissements d'un "ancien boxeur professionnel" auteur de violences à l'égard des forces de l'ordre, samedi lors de la manifestation parisienne des "gilets jaunes". Samedi soir, le syndicat des commissaires de la police nationale (SCPN) avait indiqué avoir "identifié (...) un boxeur" qui a notamment roué de coups un gendarme tombé à terre, et également frappé à mains nues un autre. Les vidéos de ces deux scènes, où l'on voit un homme blanc de haute stature à visage découvert et facilement reconnaissable, ont également abondamment circulé sur les réseaux sociaux.

La FFB ne dévoile pas son identité. Une enquête a été confiée à la Sûreté territoriale mais aucune interpellation n'a eu lieu pour l'instant, selon le parquet. Le nom du boxeur n'a pas été rendu public par les autorités ni indiqué par la Fédération de boxe. "La Fédération française de boxe a pris connaissance du comportement inacceptable et honteux d'une personne identifiée comme ancien boxeur professionnel, en marge de la huitième journée de mobilisation des 'gilets jaunes'", a réagi la FFB dans un communiqué

"Contraires aux valeurs prônées par notre discipline". "La Fédération, ainsi que la Ligue nationale professionnelle de boxe, condamnent avec la plus grande fermeté de tels agissements d'une violence extrême qui sont totalement contraires aux valeurs prônées par notre discipline et prendront toutes les mesures en leur pouvoir afin de défendre leur image", souligne le communiqué. "La FFB adresse son soutien à la famille et aux proches du gendarme victime du comportement de cet individu, mais également à l'ensemble des effectifs des forces de l'ordre mobilisés ardemment depuis plusieurs semaines", conclut le texte.