"Gilets jaunes" à Paris : l'homme qui a boxé un gendarme a été identifié

Les images, impressionnantes, montrent l'homme s'avancer d'un pas ferme vers un groupe de gendarmes mobiles.
Les images, impressionnantes, montrent l'homme s'avancer d'un pas ferme vers un groupe de gendarmes mobiles. © Capture d'écran Line Press/Twitter
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Ophélie Gobinet , modifié à
L'homme qui s'en est violemment pris samedi à un gendarme sur un pont à Paris a été identifié. Il s'agit d'un boxeur professionnel originaire de la région parisienne. 

La séquence a rapidement fait le tour des réseaux sociaux. Samedi, lors de "l'acte 8" de la mobilisation des "gilets jaunes" à Paris, un homme, ganté de noir, à visage découvert, et ne portant pas de gilet jaune, s'est en violemment pris à un gendarme, sur le pont Leopold-Sédar-Senghor, dans le 1er arrondissement. Selon Le Parisien, il s'agirait d'un boxeur professionnel francilien. 

Les images, impressionnantes, montrent l'homme s'avancer d'un pas ferme vers un groupe de gendarmes mobiles. Avec une garde assurée, il enchaîne plusieurs coups sur un gendarme, frappant à la fois son bouclier et sa visière. Sur les images, les militaires, qui sont en minorité face aux "manifestants", rendent peu de coups. On peut entendre des personnes leur dire de s'en aller. Dans une autre séquence filmée par Line Press, on l'aperçoit s'en prendre à un gendarme à terre. 

Un homme identifié mais pas interpellé. Dans la soirée, le syndicat des Commissaires de la Police Nationale (SCPN) a indiqué sur Twitter avoir identifié cet homme. "Monsieur, vous qui avez frappé un collègue à terre, vous êtes identifié. Pour un boxeur, vous ne respectez apparemment pas beaucoup de règles. Nous allons vous apprendre celles du code pénal", affirme le tweet. L'homme serait un boxeur professionnel, plusieurs fois champion de France poids lourds-légers dans les années 2000. Il n'a, pour l'heure, pas été interpellé. 

Plus tôt dans la journée, le secrétaire d'État Laurent Nunez avait affirmé sur BFMTV que cet homme allait faire l'objet de "nombreuses investigations". 

Le procureur de la République a été saisi. Le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner a indiqué que le procureur de la République a été saisi. "Pleine confiance en notre justice devant laquelle il devra rendre compte de cette attaque aussi lâche qu'intolérable. Gratitude à ces gendarmes mobiles pour leur sang-froid exemplaire", a tweeté le locataire de la Place Beauvau.