Olivier Véran 2:00
  • Copié
, modifié à
Le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran, invité de la Grande interview d'Europe 1-CNews, est revenu sur le décès de la jeune femme de 24 ans, ce mardi matin, à Marseille. Elle avait été touchée par des tirs de kalachnikov qui visaient un point de trafic de stupéfiants au pied de son immeuble.

Un drame. La jeune femme de 24 ans qui était en état de mort cérébrale, après avoir été touchée par des tirs de kalachnikov qui visaient un point de trafic de stupéfiants au pied de son immeuble des quartiers sud-est de Marseille, est décédée ce mardi 12 septembre, a annoncé le parquet de Marseille dans un communiqué. "La balle l’ayant atteinte a traversé un contre-plaqué de bois situé en bas de la fenêtre baie vitrée", a précisé la procureure de la République Dominique Laurens.

"Le trafic de drogues fait des victimes collatérales"

"Le trafic de drogues qui gangrène certains quartiers de nos grandes villes s’accompagne de son lot de drames et de morts. Aucune mort n’est excusable ou explicable, même lorsque c’est un jeune trafiquant de 18 ans qui trouve la mort", a déclaré Olivier, Véran, le porte-parole du gouvernement, invité de la Grande interview d'Europe 1-CNews, ce mardi 12 septembre. "Le trafic de drogues fait des victimes collatérales et là, c’est un drame absolu, puisqu’une femme a été abattue par une balle depuis chez elle. Elle n’avait rien à voir avec le trafic", a ajouté Olivier Véran.

Le porte-parole du gouvernement en a profité pour revenir, plus largement, sur la lutte active du gouvernement contre les trafiquants. "On dérange les dealers dans les quartiers. On mobilise des membres de la CRS8 dans les villes. Il y a une lutte qui est acharnée contre la drogue et contre le trafic", a assuré le porte-parole du gouvernement. "La loi des dealers n’est pas plus puissante que la loi de la République. Nous faisons reculer le trafic, il y a des points de ventes qui sont supprimés tous les jours dans les grandes villes. À Marseille, il y a des dizaines de points de ventes qui ont été supprimés et qui n’ont pas été rétablis grâce à l’action des forces de police et de sécurité intérieure", a conclu Olivier Véran.