Finistère : une école évacuée après l'apparition de maux de tête

170 personnes, élèves et enseignants, ont été évacuées dans la cour. Trois enseignants et 39 élèves de 6 à 11 ans ont été examinés sur place. Aucun d'entre eux n'a été hospitalisé.
170 personnes, élèves et enseignants, ont été évacuées dans la cour. Trois enseignants et 39 élèves de 6 à 11 ans ont été examinés sur place. Aucun d'entre eux n'a été hospitalisé. © PHILIPPE HUGUEN / AFP
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avec AFP
Une école primaire de Quimperlé a été évacuée mardi après-midi après que des élèves et des enseignants se sont plaints de maux de tête, dont les autorités ignorent la cause.

Une école primaire de Quimperlé, dans le Finistère, a été évacuée mardi après-midi après que des élèves et des enseignants se furent plaints de maux de tête, dont les autorités ignorent la cause.

Pas de trace de monoxyde de carbone. "Des maux de tête ont été ressentis, les pompiers sont intervenus immédiatement pour mesurer la présence de monoxyde de carbone qui n'a été détecté ni dans la chaufferie ni dans la salle de classe", a déclaré la préfecture du Finistère. De source policière, 170 personnes, élèves et enseignants, ont été évacuées dans la cour. Trois enseignants et 39 élèves de 6 à 11 ans ont été examinés sur place. Aucun d'entre eux n'a été hospitalisé. 

L'intoxication chimique écartée. Selon la préfecture, l'hypothèse d'une intoxication chimique ou au gaz n'a pas été retenue, les pompiers n'ayant pas détecté la présence de produits toxiques, notamment d'entretien. GRDF, qui gère le réseau de distribution de gaz, a également vérifié la conformité de la canalisation de gaz alimentant la chaudière, sans détecter d'anomalie.

Pas "d'explication concrète à ces symptômes". "Le médecin de l'Agence régionale de Santé, en lien avec la Direction de la protection des populations a fait le point sur les symptômes constatés et à ce stade l'hypothèse d'une intoxication alimentaire n'est pas non plus retenue, compte tenu de l'absence de symptômes digestifs", a ajouté la préfecture. Le maire Michaël Quernez, a confirmé qu'il n'y avait pas "d'explication concrète à ces symptômes" et annoncé que l'école rouvrira mercredi.