Europe 1 s'est rendu rue de Trévise, où plusieurs bâtiments ne sont toujours pas habitables (photo d'archives). 1:07
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Jean-Jacques Héry, édité par Margaux Lannuzel
"Quand on pense gaz, on pense GRDF", a réagi au micro d'Europe 1 Pierre, habitant d'un immeuble voisin de celui où une explosion a fait quatre morts il y a près d'un an. Lundi, une expertise a pointé des "manquements" du service de voirie de la mairie de Paris et d'une entreprise de BTP. 
REPORTAGE

Le quartier est toujours marqué par la tragédie, rue de Trévise, près d'un an après l'explosion qui a fait quatre morts. Lundi, le parquet de Paris a communiqué les résultats du rapport d'expertise provisoire, selon lesquels la mairie et une entreprise de BTP auraient sous-estimé l'ampleur des travaux de voirie à réaliser pour réparer le trottoir et éviter son affaissement - affaissement responsable de la fuite de gaz et de l'explosion. 

 

"Quand on pense gaz, on pense GRDF"

"C'est un peu la surprise, parce que quand on pense gaz on pense GRDF", commente au micro d'Europe 1 Pierre, un riverain. "On savait qu'il y avait une piste sérieuse qui était creusée de ce point de vue-là, d'une canalisation qui était fendue... Mais c'est vrai que découvrir que le problème viendrait de l'entretien ou d'une réparation d'un collecteur d'eaux usées, c'est complètement inédit."

"On avait entendu qu'il y avait peut-être des sujets autours de la voirie et de la mairie de Paris, mais ça faisait longtemps que cette thèse n'était pas remontée à la surface", appuie l'habitant immeuble voisin de celui du drame. "Donc il y a une vraie surprise ce soir par rapport à cette expertise."

Les riverains espèrent désormais que le dossier avance, alors que plusieurs bâtiments ne sont toujours pas habitables et que des palissades bloquent toujours l'entrée de la rue.